• Succès garanti auprès des enfants petits et grands pour cette maison en pain d'épices qui est même plus amusante à confectionner qu'à manger.

    Ingrédients :
        Pour le pain d'épices : 150 g de beurre, 150 g de sucre brun en poudre, 1 zeste de citron rapé, le jus d'un demi citron, 100 g de miel liquide, 2 oeufs, 2 cuillères à café de levure chimique, 1 cuillère à soupe de gingembre en poudre, 2 cuillères à café de quatre épices.
        Pour le décor : 2 blancs d'oeufs, 600 g de sucre glace, bonbons et biscuits.

        Fabriquer le patron de la maison en papier rigide (type Canson) : un côté de 11 cm sur 20 ; une extrémité de 11 cm sur 13 avec au-dessus un triangle de 8 cm de hauteur ; un côté de toit de 11 cm sur 23.

        Dans une terrine, mélanger le beurre fondu et le sucre. Ajouter le zeste de citron, le jus de citron, le miel. Ajouter les oeufs. Bien mélanger.
    Mélanger ensemble la farine, la levure, le gingembre et le quatre épices. Verser ce mélange dans la terrine. Mélanger pour obtenir une pâte qui doit avoir la consistance d'une pâte à tarte.

        Diviser la pâte en 6 parts dont 2 un peu plus grosses que les autres. Etaler les morceaux et découper dedans 2 fois chaque pièce du patron, les côtés de toit dans les morceaux plus gros. Les cuire sur une plaque, à four préchauffé th.6, 10 à 15 mn.
    Laisser refroidir jusqu'au lendemain pour que le pain d'épices durcisse.

    Battre légèrement les 2 blancs d'oeufs puis ajouter petit à petit le sucre glace, en continuant de battre, pour obtenir une consistance épaisse et collante.
    Avec cette colle, fixer un mur sur un plateau puis fixer les autres murs de la maison entre eux et sur le plateau. Attendre une heure de séchage avant de fixer le toit. Couvrir le récipient de glaçage avec un torchon humide pour ne pas qu'il sèche.
    Quand la maison est bien fixée on peut la décorer en y fixant dessus divers bonbons, toujours avec le même glaçage.

     

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  • L'héroïne de cette enquête de Noël est la grand-mère de Charlotte Pitt, Mariah Ellison, personnage cantonné aux seconds rôles dans les aventures de Charlotte et Thomas Pitt. Le lecteur de cette série connaît Mariah Ellison comme une vieille femme aigrie et acariâtre qui se complait dans tout ce qui peut déplaire à son entourage. La voilà obligée d'aller passer les fêtes de Noël chez sa belle-fille Caroline dont elle ne supporte pas le remariage avec un acteur de vingt ans son cadet et juif de surcroît. C'est dire si elle a l'intention d'être insupportable.

    Puis arrive dans la même maison Maude Barrington, aventurière qui a passé sa vie à parcourir le monde. Le lendemain matin, Maude est retrouvée morte dans son lit. Mariah découvre alors qu'elle s'était attachée à cette femme peu conventionnelle et se convainc qu'elle a été assassinée. Elle décide d'aller mener l'enquête dans la famille de Maude.

    Comme toujours chez Anne Perry, le principal intérêt c'est l'analyse psychologique. Ici nous voyons une vieille dame méchante découvrir qu'il peut aussi y avoir du plaisir à être polie et attentive, tolérante avec les faiblesses des autres. Dans un environnement étranger, au milieu de gens qui ne la connaissent pas, Mariah se glisse plus facilement dans un autre personnage, comprenant qu'il est temps pour elle de changer son mode de fonctionnement.
    J'ai trouvé sympathique cette transformation.
     

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  • Voici tous les cadeaux que j'ai eu pour Noël :
        - des livres : Le treizième conte de Diane Setterfield ; Un garçon convenable de Vikram Seth ; Les chefs-d'oeuvre de l'architecture traditionnelle de l'Inde de Satish Grover.
        - des films : Raja Hindustani et Om Shanti Om (que j'ai déjà regardé !).
        - une écharpe "pashmina", des boucles d'oreilles (indiennes), du parfum Kenzo jungle, des petits pains d'épices et un calendrier avec des photos de mes enfants.


    Merci à tous ceux qui m'ont gâtée.
    Bonnes fêtes et tous mes voeux pour la nouvelle année à ceux qui me lisent.
     

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  • En 1885 à Mandalay, en Birmanie, Rajkumar, un orphelin indien d'une douzaine d'années assiste à la prise de la ville par les britanniques. A la suite de la population locale il pénètre dans le palais royal, le palais des miroirs, pour tenter d'y récupérer quelque bien précieux. Là, il croise la reine et surtout une de ses suivantes, Dolly, une fillette de dix ans d'une grande beauté.

    Tandis que Dolly suit la famille royale dans son exil en Inde, Rajkumar fait fortune dans le commerce du teck. Vingt ans après leur première rencontre, il part à la recherche de Dolly.

    A la suite de Rajkumar, de Dolly puis de leurs descendants nous voyageons à travers la Birmanie, la Malaisie et l'Inde pendant tout le 20° siècle. C'est là pour moi le principal intérêt de cette oeuvre d'Amitav Gosh que de nous présenter une fresque de l'histoire du sous-continent.

    J'ai trouvé ce roman pas toujours bien écrit et pas toujours bien raconté mais fort bien documenté. J'ai particulièrement apprécié les péripéties qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale. Alors que la Birmanie puis la Malaisie sont envahies par les Japonais, des populations civiles fuient à travers la jungle dans des conditions très difficiles. Dans le même temps des sous-officiers indiens de l'armée britannique commencent à se poser des questions sur leur engagement. L'Angleterre leur sera-t-elle reconnaissante d'avoir risqué leur vie pour son empire ? A cette époque certains d'entre eux vont se tourner vers la lutte pour l'indépendance.
    Le palais des miroirs m'a permis de découvrir des événements méconnus par moi.
     

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  • Les Jardins de Cocagne c'est une association d'insertion pour des chômeurs de longue durée. Aux Jardins les personnes apprennent le métier de maraîcher bio. Ils produisent des légumes qui sont vendus par paniers aux adhérents. L'adhésion est de 15 euros par an puis on préachète, par abonnement, 12 paniers. L'abonnement me coûte 127.20 euros et j'ai alors un maximum de 14 semaines pour retirer mes 12 paniers. Un panier est prévu pour quatre personnes mais on peut aussi opter pour des demi-paniers.

    Voici le contenu de quelques-uns de mes derniers paniers (à la belle saison le contenu est généralement encore plus réjouissant ! )

    des kiwis, des pommes de terre, 3 navets jaunes, 3 salades, une tranche de courge

    des carottes, 2 choux romanesco, 3 navets jaunes, 2 radis noirs, une salade, une tranche de courge

    des épinards, 2 grosses pommes de terre, 2 betteraves rouges, une salade, une part de courge

    J'apprécie beaucoup de pouvoir me procurer ainsi des légumes de saison, frais et biologiques pour un prix très concurrentiel. Bien sur, il faut aimer cuisiner les légumes. C'est mon cas. Il faut aussi accepter la surprise de découvrir chaque semaine le contenu du panier. Cela me va aussi. Et comme vous le constatez ci-dessus, on peut sans grand risque faire quelques pronostics (en ce moment c'est soupe au potiron hebdomadaire, miam !)

    Vous voulez en savoir plus sur le réseau Cocagne ? Allez voir par là.

     
     

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  • L'histoire se passe entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 à Colombo, capitale du Sri Lanka, dans une famille chrétienne de la minorité tamoule. Arjie, le narrateur, est un drôle de garçon. A sept ans, le dimanche chez ses grands-parents, il préfère tenir le rôle de la mariée dans les jeux de sa soeur et de ses cousines que disputer des parties de cricket en plein soleil avec son frère et ses cousins.

    En grandissant Arjie prend d'abord conscience que sa différence gêne sa famille puis découvre son homosexualité dans un pays où la chose est niée ou considérée comme une monstruosité. Dans le même temps les tensions entre Tamouls et Cingalais s'exacerbent et donnent lieu à toujours plus de violence. Bientôt ont lieu des émeutes anti-Tamouls à Colombo et la famille d'Arjie est menacée.

    J'ai beaucoup apprécié ce récit fort bien écrit. Les premiers souvenirs d'Arjie sont pleins d'une nostalgie qui renvoie à l'innocence de l'enfance. Le narrateur apparaît comme un petit garçon puis un adolescent intelligent et sensible. Shyam Selvadurai fait avancer en parallèle la découverte par Arjie de son homosexualité et des violences ethniques qui secouent son pays et menacent les personnes qui lui sont proches.
     

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  • 1472. Kathryn Swinbrooke, médecin et apothicaire à Cantorbéry vient d'épouser Colum Murtagh, mercenaire irlandais au service du roi d'Angleterre. Tous les deux sont missionnés à Walmer, sur la côte du Kent où doit avoir lieu une entrevue entre des émissaires de Louis 11, roi de France et Henry, seigneur du lieu représentant la couronne d'Angleterre.
    Mais voilà que des habitants du village de Walmer meurent empoisonnés. Y-a-t-il un lien entre ces meurtres et la situation politique ? C'est ce que Kathryn va essayer de découvrir tandis que les cadavres s'additionnent.

    J'ai plutôt apprécié ce septième épisode des enquêtes de Kathryn Swinbrooke. Il y a des séries que je préfère dans cette collection Grands détectives chez 10-18 mais Paul Doherty (C.L. Grace est un pseudonyme) rend bien ce que j'imagine être l'atmosphère de la vie au Moyen-âge. Une époque certes violente physiquement (et surtout ici où il y a sept assassinats) mais où le rythme des vies, calqué sur celui de la nature, était beaucoup plus tranquille qu'aujourd'hui. Au milieu des turpitudes de Walmer notre héroïne, calme et posée est aussi un point d'ancrage qui rend la lecture paisible.
     

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  • Voici un passionnant ouvrage de vulgarisation sur les castes. Qu'est-ce qu'une caste ? Quelle est l'origine des castes ? Comment les castes évoluent-elles et quel rôle jouent-elles dans le monde contemporain ?
    L'auteur présente et commente les différentes réponses qui ont été apportées à ces questions par différents ethnologues. Ca m'a intéressée de découvrir les bases d'une science que je ne fréquente pas du tout habituellement et j'ai trouvé Robert Deliège tout à fait accessible à la néophyte que je suis et en même temps pointu.

    Voici ce que j'ai retenu : les castes ne sont pas comptabilisées précisément mais on peut estimer leur nombre à plusieurs centaines. Certaines castes sont elle-mêmes divisées en sous-castes. Leur extension géographique peut être régionale ou nationale.

    Les membres d'une caste considèrent que leur sang est différent de celui des membres d'autres castes. Comme des races ou des espèces animales. C'est pourquoi la règle d'endogamie (le fait de se marier entre soi) est particulièrement importante. Robert Deliège affirme même que c'est la caractéristique de la caste qui a le mieux résisté au temps, qu'elle se maintient voire se renforce à la fin du 20° siècle. Dans un monde moderne qui change rapidement cette endogamie peut offrir un cadre de solidarité rassurant. Appartenir à une caste c'est appartenir à une grande famille.

    Enfin le système des castes peut parfaitement s'accommoder de mouvements contestataires qu'il s'empresse aussitôt de transformer en castes (la caste des sans-castes!). D'ailleurs le plus souvent les mouvements de caste ne dénoncent pas le système en tant que tel mais plutôt leur propre position au sein de ce système. Ils agissent de façon à faire "monter" leur caste, à la rendre plus honorable (c'est possible, il faut pour cela adopter les comportements des castes supérieures).

    Le système des castes apparaît donc comme particulièrement vivant et vivace, sachant s'adapter à son époque. Il est loin de disparaître.
     

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