• Liane Moriarty, Le secret du mari, Le livre de pocheAlors qu'elle se pose des questions sur son couple, Cecilia tombe par hasard sur une enveloppe écrite de la main de son mari : "A n'ouvrir qu'après ma mort". Cette découverte suscite un grand nombre de nouvelles questions. Et surtout : que faire ? Ouvrir ? Ne pas ouvrir ? Le lecteur se doute bien de ce qu'elle va faire, sinon il n'y aurait pas d'histoire, mais Cecilia, elle, même dans ses rêves les plus délirants, ne pouvait pas imaginer ce qu'elle allait lire. Quant à moi, arrivée à ce stade de ma lecture, j'avais deviné.

     

     

    Depuis leur petite enfance, les cousines Tess et Felicity étaient inséparables. Avec Will, le mari de Tess, ils avaient créé leur petite entreprise, ils travaillaient ensemble et, bien souvent, ils passaient leurs week-end ensemble. Jusqu'au jour où Will et Felicity ont annoncé à Tess qu'ils étaient tombés amoureux l'un de l'autre.

     

     

    Après l'assassinat de sa fille adolescente, 30 ans plus tôt, Rachel s'est refermée sur sa douleur. Elle a pensé qu'elle ne serait plus jamais heureuse, elle a négligé son fils Rob. Pourtant, à la naissance de Liam, le fils de Rob, elle a découvert que la vie pouvait encore lui apporter de la douceur.

     

     

    Tous ces personnages vivent dans le même quartier résidentiel de Sidney et fréquentent, pour une raison ou une autre, la petite école catholique de St Angela. Le lecteur découvrira que ce qui les lie est beaucoup plus qu'une simple localisation géographique. Il est question des choix que l'on fait et de la portée de nos actes. Une lecture agréable et facile. Ca donne à réfléchir sans trop se prendre la tête, c'est souvent amusant : parfait pour des vacances laborieuses entre pose de papier peint et lessivage des huisseries (on remet un coup de neuf à la maison de campagne de ma mère).

     

    Liane Moriarty, Le secret du mari, Le livre de poche

    Salle-de-bain à rénover (il paraît que le motif du revêtement de sol revient à la mode)

     

    L'avis d'Antigone (sur le roman, pas sur la salle-de-bain).

     

     

     


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  • Oliver Sacks, En mouvement, Une vie, SeuilJ'avais lu et apprécié L'oeil de l'esprit d'Oliver Sacks, aussi, pour mon anniversaire, mon cher et tendre m'a offert l'autobiographie de l'auteur, parue récemment. Je passe rapidement sur sa folle jeunesse : Sacks a été un motard capable de rouler 1600 km tous les week-end, il a été un haltérophile qui a battu le record de Californie en soulevant 272 kg, il a essayé de nombreuses drogues et est devenu dépendant au point que ses proches pensaient qu'il ne dépasserait pas 35 ans (Sacks est mort à 82 ans, peu de temps après avoir écrit ce livre). Ce ne sont pas ces aspects de sa vie qui m'ont le plus intéressée.

     

     

    Ce qui m'a le plus plu c'est tout ce qui concerne son travail de neurologue. On y découvre un médecin attentif à ses patients, soucieux de les individualiser en tant que personnes et de considérer leur vécu de malades sous tous ses aspects. Tout ce qu'il dit sur le fonctionnement du cerveau est aussi fort intéressant. C'est quelqu'un qui semble avoir consacré l'essentiel de son existence à son métier. Comme il était connu et reconnu, qu'il avait écrit plusieurs livres, il avait une vie mondaine riche, rencontrait des célébrités de la médecine et des lettres mais sa vie personnelle apparaît comme assez solitaire.

     

     

    C'est un livre que j'ai lu facilement et sans déplaisir même si j'en ai parfois trouvé le style (ou la traduction?) un peu maladroit, notamment dans l'énumération des choses qu'il a faites, des gens qu'il a rencontrés, de ce qu'ils lui ont dit ou des courriers qu'ils ont échangés. Cet étalage de relations m'a un peu gênée mais j'ai pensé aussi que c'était peut-être la façon américaine de faire -d'origine britannique l'auteur a émigré aux Etats-Unis après ses études. Finalement, tout ça m'a surtout donné envie de lire ses autres ouvrages "professionnels".

     


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  • Jane Austen, Lady Susan, La Pléiade

    Lady Susan est une veuve "extrêmement jolie" bien que "plus toute jeune" (elle a 35 ans !). Elle est aussi désargentée et une manipulatrice sans scrupules. Tous les moyens lui sont donc bons pour trouver de riches maris, un pour elle et un pour sa fille de 16 ans qui ne lui en demande pas tant.

     

     

    C'est après avoir lu une alléchante critique du film de Whit Stillman, Love and friendship, lequel est tiré de ce court roman par lettres, que j'ai cherché si je l'avais chez moi. Eh oui, il était dans mon volume de la Pléiade (je n'en ai qu'un et c'est le tome 1 des oeuvres complètes de Jane Austen). On nous y informe que si on ne sait pas quand ce texte a été écrit, on considère généralement que c'est une oeuvre de jeunesse.

     

     

    La lecture est rapide et plaisante. Si Lady Susan est le personnage central, il me semble qu'on ne peut pas la qualifier d'héroïne car on comprend que les menées de cette aventurière seront déjouées à la fin. Elle est aussi le personnage le plus intéressant car les autres sont souvent insipides, particulièrement les hommes. Ainsi Mme Vernon et sa mère manigancent pour contrecarrer la tentative de séduction par Lady Susan de leur frère et fils. Il semble que le sentiment de supériorité lié à leur sexe de ces messieurs les empêche de seulement imaginer qu'une femme puisse avoir des intentions cachées.

    Cette lecture étant terminée, j'espère avoir prochainement l'occasion de voir le film qui m'y a poussée. Peut-être sur la route des vacances ?

     


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