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     Kounniapattoumma est une jeune fille très naïve élevée dans un islam superstitieux dont le principal soucis semble être ce qui se fait et ne se fait pas pour ne pas ressembler à un kafir, un non-musulman. Une femme musulmane ne porte pas de sari, elle ne se coiffe pas avec une raie dans les cheveux...

     

    Le père de Kounniapattoumma est un riche notable local. Sa mère s'enorgueillit d'être la fille chérie d'Anamakkar. "Ton grand-père avait un éléphant" n'arrête-t-elle pas de répéter à Kounniapattoumma. C'est à dire nous sommes au dessus des autres et nous ne pouvons pas fréquenter n'importe qui. Quand Kounniapattoumma a 14 ans on se met en quête d'un mari pour elle. Elle reste à la maison à recevoir les familles de nombreux prétendants mais aucun ne semble assez bien à sa mère.

     

    Voila qu'une série de procès malchanceux conduisent la famille à sa ruine. Kounniapattoumma a 21 ans et n'est toujours pas mariée. La vie change pour elle, la pauvreté lui permet de découvrir la liberté.

     

    J'ai beaucoup aimé ce petit livre charmant. Tout en se moquant gentiment de ses personnages Vaikom Muhammad Basheer présente deux conceptions bien différentes de l'islam. J'ai apprécié de lire un ouvrage traduit du malayalam, la langue du Kérala, au sud de l'Inde, la plupart des auteurs indiens qui parviennent jusqu'à nous écrivant en anglais. J'apprends que Vaikom Muhammad Basheer (1908-1994) est l'un des écrivains les plus importants de la littérature indienne contemporaine (c'est l'éditeur qui le dit). Je dois avouer que j'ignorais jusqu'à son nom. Merci à Lounima qui m'a offert ce livre.

     

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     Moïse Maïmonide est né au 12° siècle dans la Cordoue musulmane. Fils aîné du rabbin Maimon il aurait du se consacrer à la religion comme lui mais il s'oppose à son père et se tourne vers la médecine. Il est d'abord l'élève d'Ibn Roschd (Avéroès: "on disait de lui qu'il ne dormait que quatre heures par nuit, et qu'il avait déjà lu tous les livres"). Cordoue est prise par les Almohades intégristes, les non-musulmans ne sont plus tolérés, il faut se convertir ou partir. C'est le début pour la famille Maimon d'une errance qui les conduit à Tolède, Akko, le Caire, Fez.

     

    Le médecin de Cordoue se présente comme une longue lettre que Maïmonide, au soir de sa vie, écrit à un disciple et ami et dans laquelle il expose ses pensées et essaye de démêler ses motivations. Par quelle voie atteindre dieu ? En se coupant des hommes ou en se mêlant à eux ?

    J'en ai trouvé la lecture plaisante mais je regrette qu'il y ait assez peu d'informations sur la carrière de médecin de Maïmonide. Ca n'était pas le sujet en fait mais c'est ce que j'attendais.

     

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     La lecture du dernier épisode de cette série (Lisson grove, le 26° déjà) m'a donné envie de me replonger dans le n°1. Plus de suspens, je me souvenais du dénouement mais j'ai quand même énormément apprécié et retrouvé tout ce que j'aime chez Anne Perry : l'analyse des sentiments et des relations sociales.

     

    Nous sommes à Londres en 1881, dans le quartier bourgeois de Cater street où vit la famille Ellison. La deuxième fille, Charlotte, est une jeune femme décidée qui trouve pesantes les conventions sociales de son milieu. Pourquoi certains comportements sont-ils admis pour les hommes et considérés comme déshonorants pour les femmes ? Charlotte souhaite pouvoir exprimer franchement ses opinions au grand dam de son père qui ne trouve pas cela convenable du tout et de sa mère qui se demande si on pourra jamais la marier.

     

    Voilà qu'une série de meurtres vient frapper le quartier. Des jeunes femmes sont étranglées et mutilées. Aussi bien des domestiques que des filles de bonne famille. Petit à petit la conviction s'installe que le détraqué ne peut être qu'un habitant du quartier et chacun se met à suspecter ses proches. Un père, un mari ? A quel point connaissons nous ceux avec qui nous vivons et que nous aimons ? Que savons nous vraiment de leurs désirs et de leurs pensées les plus secrètes ? La question se pose particulièrement à cette époque et dans ce milieu qui répriment toute spontanéité.

     

    C'est l'inspecteur Pitt qui est chargé de l'enquête et il revient régulièrement chez les Ellison pour interroger Charlotte ou lui faire part de ses sentiments sur l'enquête. D'après Emily, la soeur cadette de Charlotte, c'est parce que cette dernière lui plait. Charlotte se serait bien passée de cette admiration embarrassante. Après tout un policier est un être socialement inférieur, pas beaucoup mieux placé qu'un commerçant. Et pourtant, l'inspecteur Pitt est aussi le premier homme qui semble apprécier sa franchise et qui la regarde comme une femme.

     

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  • Pour SON anniversaire Lounima avait organisé un sympathique concours (d'autant plus sympathique que c'est moi qui ai gagné...). Et voyez : j'ai reçu mon lot aujourd'hui même, jour de MON anniversaire. Quelle organisatrice de talent cette Lounima !

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    J'ai été vraiment gâtée, cela m'a fait très plaisir. Je vais moi aussi envoyer un cadeau d'anniversaire à Lounima (le timing sera forcément moins parfait). Il faudra un peu de patience cependant car je pars ce soir pour une semaine de formation durant laquelle je vais être très prise. Promis, je m'en occupe dès mon retour. Merci encore, tu as très bien fait les choses.

     

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  • esclave

     En 2001 Henry Louis Gates jr., américain spécialiste en études afro-américaines, acquiert dans une vente aux enchères le manuscrit de l'Autobiographie d'une esclave. Ce document est une rareté pour plusieurs raisons. S'il s'avère qu'il a bien été écrit par une esclave évadée, comme l'auteure se présente, il serait le premier roman écrit par une ancienne esclave. Par ailleurs ce manuscrit n'ayant jamais été publié n'a pas été retouché par un éditeur à la différence des textes écrits par des anciens esclaves que l'on possédait jusqu'à présent. Il permet donc de juger du niveau d'alphabétisation et de culture de l'auteure, sans doute autodidacte. Henry Louis Gates jr. mène donc l'enquête pour authentifier le manuscrit. Analyse chimique du papier et de l'encre, graphologie, recherches historiques pour retrouver trace des personnages cités, toutes les pistes sont explorées. Le résultat est la conviction que l'auteure est bien celle qu'elle dit être même si elle écrit sans doute sous un pseudonyme. Tout ceci est présenté dans une longue préface très intéressante.

     

    Contrairement à ce que son titre peut laisser penser Autobiographie d'une esclave est en fait un roman. Hannah Crafts s'appuie sur son expérience personnelle mais elle s'inspire aussi de ses lectures, notamment des romans gothiques, et le résultat est très romanesque. La narratrice, Hannah, raconte son histoire depuis son enfance (comment elle a appris à lire malgré l'interdiction) jusqu'à son évasion réussie en passant par ses différents propriétaires. C'est une esclave de la maison. Elle reste près de sa maîtresse, lui sert de femme de chambre et ne travaille pas aux champs. Ce sont des conditions de vie matériellement plus facile et c'est donc ce cadre qui est décrit.

     

    Hannah est très pieuse et s'efforce en toutes circonstances d'être une bonne chrétienne. Dans les moments difficiles de sa vie elle est soutenue par l'idée que son dieu veille sur elle. A la fin du roman les méchants sont punis et les bons récompensés d'une façon qui doit prouver l'existence d'une justice divine.

     

    Enfin l'auteure affirme un jugement très critique sur l'esclavage et ceux qui le soutiennent. A propos d'une jeune esclave qui vient de se suicider après avoir tué son nourrisson : "Un léger spasme, un frisson convulsif, et elle était morte. Morte, Votre Excellence, président de cette république. Morte, messieurs les sénateurs si graves, qui savez faire preuve d'une telle éloquence pour parler des pensions et des torts de l'armée. Morte, messieurs les ministres du culte, qui glosez sans fin parce que les pauvres qui n'ont pas un seul instant de loisir les autres jours osent lire le journal le dimanche, et qui pourtant soutenez ou approuvez les lois permettant de telles scènes de malheur."

     

    J'ai trouvé cette lecture très intéressante et ça m'a donné envie de relire des témoignages d'esclaves que j'avais déjà lus il y a bien longtemps.

     

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  • couv-milton 

    Au début du 20° siècle Smyrne, plus grande ville et ville la plus prospère de l'empire Ottoman était aussi une ville cosmopolite. On y trouvait des Turcs, des Grecs, des Arméniens, des Juifs et des Levantins : des Européens d'origine (Britanniques, Français, Italiens...) dont les familles s'étaient installées là depuis plus d'un siècle et qui s'étaient enrichis dans le commerce et l'industrie grâce à des avantages fiscaux. Mais tout ceci n'allait pas tarder à disparaître.

     

    La première guerre mondiale change peu de choses aux conditions de vie des Smyrniotes. Les affaires ralentissent un peu mais chacun continue de manger à sa faim. Dans les villas du riche faubourg de Bournabat on donne des réceptions comme auparavant. Le génocide de 1915 ne touche pas les Arméniens de Smyrne grâce à la protection de Rahmi Bey, le gouverneur éclairé de la ville.

     

    C'est à la fin de la guerre que les difficultés commencent. L'empire Ottoman fait partie des vaincus et la Grèce profite de sa place aux côtés des alliés pour envahir le pays dans le but de restaurer un empire chrétien en Asie mineure. C'est la Grande Idée de Vénizelos, le premier ministre grec de l'époque. La responsabilité des grandes puissances réunies en conférence de la paix à Paris, particulièrement de Lloyd George pour la Grande-Bretagne, est bien montrée. Ils laissent faire, convaincus que les Turcs sont des barbares. Le débarquement des troupes grecques à Smyrne en 1919 se solde par un massacre dans le quartier turc. La population civile grecque se joint aux soldats pour faire violence à ses concitoyens. Après cela le calme revient sous l'autorité d'un gouverneur grec impartial, Aristide Sterghiades.

     

    En 1922 les troupes grecques sont vaincues par l'armée nationaliste de Mustapha Kemal qui entre dans Smyrne le mercredi 6 septembre. Le cauchemar commence. D'abord la ville est pillée. Un pillage en règle, comme au Moyen-âge : vols, viols, massacres. Arméniens et Grecs sont les premiers visés. Les malheureux habitants essaient de se réfugier dans des bâtiments portant pavillon américain, britannique ou français : écoles, hôpitaux, consulat. Puis, le 13 septembre, les troupes turques mettent le feu à la ville. Les maisons sont systématiquement aspergées de pétrole. Le vent aidant, bientôt tout flambe (sauf le quartier turc). Les réfugiés, près de 500 000 personnes, s'entassent alors sur le port, coincés entre la mer et le feu. Les Turcs continuent de les harceler.

     

    C'est l'intervention d'un Américain, Asa Jennings, qui permet de sauver beaucoup de monde. Il négocie avec les autorités turques l'autorisation d'emmener les femmes et les enfants et convainc ensuite la Grèce de fournir les bateaux nécessaires à cette opération de sauvetage. Les hommes sont déportés vers l'intérieur de l'Anatolie.

    Le bilan de cette tragédie est estimé entre 190 000 et 250 000 victimes. Encore une horreur à porter au passif de la première guerre mondiale.

     

    J'ai trouvé passionnant cet ouvrage qui m'a permis de découvrir un épisode historique que j'ignorais. Giles Milton présente les faits de façon claire et vivante. Il s'est appuyé pour cela sur de nombreuses archives, notamment sur des récits de survivants de diverses origines. J'ai retrouvé des choses que j'avais croisées dans Des oiseaux sans ailes. Tout cela m'a donné envie d'en savoir plus sur l'histoire de l'empire Ottoman. Dans l'année qui va venir je pense que je vais m'intéresser beaucoup plus à la Turquie. Je vous en reparlerai.

     

     

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  • camondo-copie-1

     Lors d'un précédent séjour à Paris j'avais visité au musée d'histoire du judaïsme l'exposition "La splendeur des Camondo" qui m'avait permis de découvrir l'existence de cette famille et de l'ouvrage de Pierre Assouline.

     

    Les ancêtres des Camondo sont des juifs sépharades venus d'Espagne après l'expulsion de 1492. Après avoir pas mal voyagé dans toute l'Europe semble-t-il, la famille arrive à Constantinople au 19° siècle. C'est là qu'ils se sont enrichis dans la banque. En 1869 les deux frères Abraham et Nissim décident de transférer la banque familiale à Paris et la famille migre encore.

     

    Le dernier des Camondo c'est Moïse, le fils de Nissim et le dernier à porter le nom. Il a été un grand collectionneur d'art du 18° siècle, pas seulement des tableaux mais surtout des meubles et des objets. Pour servir d'écrin à sa collection il fait construire un hôtel avenue de Monceau. Il comptait le léguer à son fils Nissim mais celui-ci est tué à la guerre en 1917. Moïse qui a été quitté peu avant par sa femme se retrouve comme deux fois veuf. A sa mort, il lègue l'hôtel et les collections qu'il renferme à l'Etat pour en faire un musée. C'est le musée Nissim de Camondo que j'ai l'intention de visiter dès que possible. La fille de Moïse, Béatrice, et sa famille sont déportés pendant la deuxième guerre mondiale et meurent à Auschwitz en 1943 et 1944.

     

    Je n'ai pas bien apprécié la façon d'écrire de Pierre Assouline. D'abord j'ai trouvé le style un peu ampoulé avec abus de vocabulaire trop recherché qui ne fait pas naturel. Ainsi des frères Goncourt : "Religionnaires de l'art, ils avaient le culte du beau. Ces bibeloteurs se présentaient volontiers comme des aliénés de la curiosité. Tout à leur bricabracomanie, les deux écrivains n'en avaient pas moins constitué, eux aussi, une sorte de collection au fil de leurs errances dans l'antiquaillerie."

     

    Ensuite, trop souvent, la description prend la forme d'énumérations, comme la liste des personnes qui ont assisté à telle réception, ce qui rend la lecture fastidieuse sans parvenir à insuffler la vie que j'attendais dans l'histoire de cette famille. C'est donc globalement un sentiment de déception pour moi. Il reste que j'ai quand même trouvé des sujets d'intérêt, notamment ce qui concerne l'antisémitisme en France à l'époque de l'affaire Dreyfus.

     

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  • lisson

     Londres, 1895. Thomas Pitt poursuit sur le continent l'homme qui vient, sous ses yeux, d'assassiner l'informateur qui devait lui donner des renseignements sur un complot anarchiste. Pendant ce temps son chef aux services secrets, Victor Narraway, est accusé d'avoir détourné de l'argent et démis de ses fonctions. Il prétend qu'il est innocent et que c'est un complot pour se débarrasser de lui. Convaincue de sa bonne foi Charlotte, la femme de Thomas, décide de l'aider et de l'accompagner pour cela en Irlande où il pense pouvoir trouver les preuves dont il a besoin. Un tel voyage est très inconvenant aussi se fait-elle passer pour sa soeur. Charlotte va se sentir quand même bien embarrassée quand elle découvre que Victor éprouve beaucoup plus que de la sympathie pour elle.

     

    En cette fin du 19° siècle socialistes et anarchistes s'agitent de plus en plus en Europe et les vieilles monarchies sont dans le collimateur. Mais nos héros sont tous de fidèles partisans du régime britannique et s'ils conçoivent qu'on en ait après le tsar et son régime rétrograde, ils sont convaincus que la reine d'Angleterre est le meilleur garant des libertés. Des réformes, oui mais sans tout renverser.

     

    J'ai beaucoup apprécié ce 26° épisode des aventures de Charlotte et Thomas. Ici ce cher Thomas fait plutôt de la figuration et d'une façon générale ce sont les femmes les personnages forts. Cela fait si longtemps qu'elle est commencée cette série que cela m'a donné envie de relire le numéro un pour voir comment les personnages avaient évolué.

     

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  • Florence Aubenas, Le quai de Ouistreham, éditions de l'olivierEn février 2009 Florence Aubenas est partie incognito à Caen pour y chercher du travail et y vivre la vie de demandeuse d'emploi. Elle a prétendu avoir son bac pour seul diplôme, avoir vécu longtemps avec un homme qui l'entretenait mais s'être séparée récemment. Elle a gardé son nom mais teint ses cheveux. Elle avait décidé qu'elle arrêterait l'expérience quand elle décrocherait un CDI, cela a duré six mois.

     

    Pendant six mois Florence Aubenas a donc fréquenté pôle emploi et ses employés de plus en plus astreints au rendement. Elle a obtenu des heures de ménage à droite et à gauche : sur les ferry du quai de Ouistreham qui passent pour les endroits les plus durs; dans un camping où six heures de ménage sont payées trois; dans diverses entreprises perdues dans ce qu'il reste des zones industrielles de la région. Elle a fait connaissance avec ses collègues de galère qui font deux heures de route pour une heure de travail, que l'on peut appeler à tout instant pour un remplacement au pied levé et pas question de dire non.

     

    Voilà un livre qui se lit facilement, vivant par les histoires qu'il raconte. On n'est pas dans l'East end de Jack London mais dans des vies quand même bien dures où le travail fait mal. On y rencontre des personnes qui se battent malgré les difficultés et qui s'épaulent. Florence Aubenas porte un regard bienveillant sur ces gens qu'elle a côtoyés. L'ensemble est donc sympathique même si le contenu n'est pas une révélation : les conditions de vie des précaires je pense qu'on les connaît déjà, soit par des reportages dans la presse, soit par ses fréquentations dans la vraie vie.

     

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  • MILLE-SOLEILS-SPLENDIDES-copie-1.gif

     Laila, une jeune afghane, est née à Kaboul le jour de la prise de pouvoir des communistes, en 1978. Elle grandit dans une famille traumatisée par le départ des deux fils aînés au djihad mais heureusement elle a son ami Tariq dont elle est inséparable. En grandissant l'amitié de Tariq et Laila se transforme en amour, cependant, à 14 ans, elle se voit obligée d'épouser un homme de 60 ans et qui a déjà une femme, Mariam, beaucoup, plus jeune que lui elle aussi. Au départ Mariam traite Laila avec rudesse puis les deux femmes découvrent qu'elles peuvent s'unir contre la violence de leur mari.

     

    Après Les cerfs-volants de Kaboul c'est encore une histoire terrible que Khaled Hosseini nous raconte là. Les deux principaux personnages féminins sont les victimes de la violence masculine, encore amplifiée par l'arrivée au pouvoir des talibans. L'auteur montre aussi que quand les victimes cessent de se considérer comme telles, elles peuvent prendre en main leurs vies, même dans des circonstances dramatiques. Les bouleversements subis par l'Afghanistan depuis 30 ans forment la trame de ce roman. Les événements sont rappelés simplement, ce qui est bienvenu. J'ai bien aimé.

     

     

     

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