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Donna Tartt, Le chardonneret, Pocket
A 13 ans Theo Decker, le narrateur, a échappé à un attentat dans lequel sa mère est morte et qui l'a mis en possession du Chardonneret, un des rares tableaux du peintre Fabritius (1622-1654). C'est peu de dire que le pauvre garçon va se retrouver bien livré à lui même pour gérer à la fois le deuil d'une mère dont il était très proche -le père ayant quitté le domicile familial sans laisser d'adresse- et le stress post-traumatique. Le roman l'accompagne depuis le moment fatidique qui a bouleversé sa vie jusqu'à l'âge adulte. Sur sa route il croise diverses personnes qui l'aident à survivre. Les péripéties sont nombreuses et les moyens pas toujours les plus judicieux mais l'auteure n'émet pas de jugement : chacun se débrouille comme il peut.
Après avoir été déçue par Le maître des illusions, j'ai apprécié ce roman. J'ai trouvé que l'auteure décrivait fort bien les émotions et sentiments qu'un jeune garçon peut éprouver dans les situations traversées par son personnage. Il y a aussi de belles descriptions de certains quartiers de New-York qui donnent envie d'y aller. En édition de poche, l'ouvrage compte plus de mille pages qui se lisent sans difficulté même s'il aurait pu supporter d'être un peu raccourci.
Les avis de Keisha, Krol et Maggie.
Tags : Roman, Etats-Unis
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Commentaires
J'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs.
A un moment je l'ai posé pour lire autre chose et quand je l'ai repris, c'est là que ça m'a frappée le plus.