• Yôko Ogawa, Le petit joueur d'échecs, Babel

    Yôko Ogawa, Le petit joueur d'échecs, Babel

     

    Un petit garçon solitaire dort dans un lit clos construit par son grand-père et converse avec ses amies imaginaires : Indira et Miira. Indira, une éléphante, et Miira, une petite fille, ont existé toutes les deux mais elles sont mortes maintenant, coincées en un lieu qu'elles ne pouvaient plus quitter du fait d'avoir trop grandi. Le petit garçon fait la connaissance du maître qui lui enseigne les échecs. Le maître est obèse et vit dans un autobus qu'il ne peut bientôt plus quitter du fait de son embonpoint. Après sa mort le petit garçon décide de ne plus grandir et consacre son existence à jouer aux échecs.

     

     

    Parties d'échecs à l'aveugle, sur un échiquier géant avec les pièces jouées par des personnes, par correspondance, avec dix adversaires simultanément, je crois bien que toutes les façons de jouer sont envisagées dans ce roman. Il est question de parties qui sont des poèmes et de la transcription de parties qui serait elle-même un art capable d'en faire apparaître la poésie. Il y a un côté onirique ou merveilleux dans cette histoire. Je dois maintenant dire que je n'ai pas adhéré à tout cela. Quelqu'un qui connaît les échecs s'y retrouverait plus sans doute. Quant à moi j'ai trouvé les descriptions de parties fastidieuses et la lecture parfois ennuyeuse. J'ai cherché quelque chose pour raccrocher mon intérêt mais cela m'a manqué. J'en suis désolée car c'était une lecture commune organisée par Eva et Patrice en mémoire de Goran.

     


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    BIBLIOFEEL
    Mercredi 15 Septembre 2021 à 10:18
    BIBLIOFEEL
    Je connais très peu les échecs et Yôko Ogawa non plus. Plus que le jeu lui même c'est ma poésie exprimée ici qui m'a touché. Le rythme est typique d'une certaine littérature japonaise et peut troubler. Merci pour votre chronique hommage à Goran.
      • Mercredi 15 Septembre 2021 à 15:59

        En effet, remarque pertinente. La question n'est pas les échecs mais plutôt le fait que je suis peu sensible à ce genre de littérature.

    2
    Jeudi 16 Septembre 2021 à 11:54

    Même si j'ai personnellement apprécié cette lecture, je peux comprendre les réticences à son sujet, car le rythme est lent et l'intrigue assez répétitive. J'ai été sensible à son atmosphère, et à sa singularité, qui m'a un peu rappelé les romans de Murakami, que j'aime beaucoup..

      • Jeudi 16 Septembre 2021 à 16:54

        Je me rends compte que j'ai très peu -voire pas du tout- pratiqué la littérature japonaise.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Vendredi 17 Septembre 2021 à 06:19

    Je suis également un novice en matière de littérature japonaise, force est de constater qu'il règne dans ce livre une ambiance très particulière. En tout cas, merci d'avoir lu ce livre et d'avoir participé à cet hommage !

      • Vendredi 17 Septembre 2021 à 09:14

        Merci de l'avoir organisé.

    4
    Jeudi 23 Septembre 2021 à 06:50

    Je suis très sensible à l'univers de Yoko Ogawa. Cette enfance si fragile, ce regard enfantin si particulier.

      • Jeudi 23 Septembre 2021 à 09:05

        J'ai découvert cette autrice avec ce titre.

    5
    Jeudi 14 Octobre 2021 à 22:04

    Bonsoir, je ne me suis pas vraiment ennuyée mais je n'ai pas été passionnée par cette lecture d'une histoire très triste. Il faut avoir le moral pour lire ce roman hors du temps. J'ai surtout été gênée par le fait que l'on sait pas où et quand cela se passe. C'est le premier roman de Yoko Ogawa que je lisais pour la lecture commune. Je ne suis pas sûre d'en lire un autre. Bonne soirée.

      • Vendredi 15 Octobre 2021 à 09:12

        Je suis restée hermétique au soit disant aspect poétique des parties d'échec. Cette autrice ne m'a pas convaincue non plus.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :