• Boris Akounine, La ville noire, Presses de la cité

     

    Boris Akounine, La ville noire, Presses de la citéEraste Petrovitch Fandorine est en mission à Bakou à la poursuite d'un terroriste qui menace le tsar. Nous sommes en 1914, juste au moment de l'attentat de Sarajevo et nombreux sont les révolutionnaires de toutes tendance qui veulent faire tomber la monarchie.

     

    Pauvre Eraste Petrovitch ! Boris Akounine s'est plu à le placer dans des situations particulièrement déconcertantes et notre héros court de fausse piste en fausse piste pour arriver à un dénouement qui, ma foi, pourrait bien annoncer la fin de la série.

     

    Quant à moi j'ai plaisir comme toujours à retrouver ce personnage de dandy japonisant et son fidèle Massa (lui aussi en bien mauvaise posture). Sous des dehors détachés de tout c'est un coeur d'artichaut qui craque cette fois pour une jeune veuve bakinoise qui n'a pas froid aux yeux. Il y a aussi une intéressante description de la vile de Bakou et de l'industrie du pétrole à cette époque qui me fait penser à ce que j'avais lu dans L'orientaliste.


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