• Jussi Adler-Olsen, Délivrance, Le livre de poche

    Jussi Adler-Olsen, Délivrance, Le livre de pocheUne bouteille à la mer contenant un appel au secours rédigé en lettres de sang plus qu'à moitié effacées par le temps est le point de départ de cette enquête menée par la petite équipe du département V de la police de Copenhague. Son chef est l'irascible Carl Mørck, installé au sous-sol et en charge des affaires non résolues dans un souci de limiter les occasions de conflit avec ses collègues. Il est accompagné d'une secrétaire, Rose, d'un caractère pas très facile non plus et d'un assistant originaire de Syrie et dénommé Assad (beaucoup plus sympathique que son célèbre homonyme) qui se révèle bourré de talents mais déterminé à laisser filtrer le minimum sur sa vie privée.

     

     

    Régulièrement je lis des livres qualifiés de thrillers par l'éditeur et dont je peine à saisir ce qui leur a valu cette étiquette si ce n'est le souci d'attirer des lecteurs. Mais là, Jussi Adler-Olsen sait y faire pour entretenir le suspense. L'ouvrage compte plus de 700 pages et j'ai craint qu'à la longue le rythme ne faiblisse mais non, l'action est relancée par de nouveaux éléments et l'auteur entrecroise plusieurs histoires pour nous tenir en haleine. Il y a une guerre des gangs qui occasionne des incendies criminels meurtriers et fait intervenir la mafia serbe. Il y a surtout un serial killer, psychopathe à vous glacer le sang et dont on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi de croiser la route. L'enquête porte sur un de ses crimes passés tandis qu'il entreprend d'en organiser un nouveau. Combien de nouvelles victimes avant que nos héros ne le démasquent ?

     

     

    Je suis un peu gênée cependant par des relents de sexisme et de xénophobie ordinaires, stéréotypes que je qualifierais de courants, placés dans la bouche, ou la tête, des personnages, sans que j'arrive à déterminer si l'auteur les partage (c'est ça qui me gêne). A côté de ça il y a pourtant des personnages féminins forts qui agissent avec courage et détermination et on ne peut pas nier qu'Assad n'est pas danois.

    J'avais lu il y a déjà quelque temps le premier épisode de cette série. Celui-ci est le troisième. Je croyais avoir aussi lu le deux mais je me suis aperçue en cours de route qu'il n'en était rien. Qu'à cela ne tienne, je me le suis procuré et je le lirai prochainement.

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 7 Janvier 2018 à 21:42

    Pour tes remarques sur le sexisme ou le racisme, je l'avais remarqué dans le seul opus que j'ai lu. J'espère que ce sont les pensées du narrateur seulement. De toute manière, si c'est le reflet de la société ou d'une personne en particulier, ça ne me dérange aps QUE Cela transparaisse dans le roman car ça traduit une réalité...

      • Lundi 8 Janvier 2018 à 07:41

        Oui, moi non plus. Ce qui me gêne c'est d'avoir l'impression que l'auteur pourrait partager ces stéréotypes.

    2
    Mardi 9 Janvier 2018 à 19:27

    C'est bizarre parce que je n'ai pas souvent lu ce type de commentaires sur cet auteur... Espérons que ce n'est pas le cas...

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