Par Anne-yes
La narratrice, Calista, est une femme d’origine grecque d’une cinquantaine d’années qui s’inquiète au sujet de ses filles, des jumelles de 19 ans. Elle se remémore alors sa propre jeunesse quand, à peine âgée de 20 ans, elle a fait par hasard la connaissance de Billy Wilder qui l’a engagée comme traductrice sur le tournage en Grèce de Fedora, son avant-dernier film. Une expérience qui va marquer la vie de Calista.
Nous suivons donc Calista qui découvre le cinéma, l’amour et le brie de Meaux. Les courts passages dans son présent de femme adulte sont de peu d’intérêt. Le récit est surtout l’occasion de nous présenter Billy Wilder et sa façon de travailler, son amitié avec son co-scénariste Iz Diamond, le traumatisme lié à la disparition de sa mère, victime de la shoah. Les personnages sont sympathiques, il y a des passages touchants, d’autres amusants et la lecture est plutôt plaisante mais clairement c’est une œuvre mineure de Jonathan Coe qui sera vite oubliée.
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