• Arnaldur Indridason, La rivière noire, Métailié

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    Dans le centre ville de Reykjavik, un homme, Runolfur, est retrouvé égorgé à son domicile. Dans sa poche, des comprimés de Rohypnol, la drogue du viol. Sur place, des éléments qui laissent penser qu'une femme était présente dans l'appartement au moment des faits. Runolfur aurait-il été tué par une femme qu'il était en train de violer ?

     

    En l'absence du commissaire Erlendur, le héros habituel de cette série, c'est son adjointe Elinborg qui mène l'enquête. Je fais donc connaissance de façon plus approfondie avec ce personnage qui se passionne pour la cuisine indienne. On peut comprendre pourquoi quand elle évoque la cuisine islandaise de son enfance : "Le mercredi était le jour du poisson faisandé (...). Une bonne quantité de graisse de mouton ne suffisait pas à atténuer l'odeur de ce mets délicat que sa mère faisait bouillir jusqu'à embuer l'ensemble des vitres de la maison au point de boucher la vue."

     

    Elinborg est mère de trois enfants dont un ado boudeur qui lui adresse de moins en moins la parole et se confie sur internet ce dont elle soufre. J'aime ce contraste entre une vie somme toute tranquille avec ses soucis quotidiens et cette enquête qui amène notre héroïne à rencontrer des victimes de viol et qui fait remonter à la surface des agressions plus anciennes. Arnaldur Indridason montre bien tout le travail de fourmi et les tâtonnements qu'il y a derrière la découverte de la vérité mais si j'apprécie cette série c'est d'abord pour la présentation de l'Islande et de la vie quotidienne dans ce pays lointain.

     

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