• Boris Akounine, L'attrapeur de libellules, Presses de la cité

    libellules

     C'est par hasard à ma bibliothèque que j'ai découvert cette dernière aventure d'Eraste Pétrovitch Fandorine qui n'est pas encore sortie en poche et dont j'ignorais l'existence. J'ai aussitôt mis la main dessus car j'adore cette série.

     

    L'histoire commence en 1905. La Russie est en guerre contre le Japon dont les espions sont à l'oeuvre sur le territoire russe pour des opérations de déstabilisation. Fin connaisseur du japon, Fandorine est envoyé à la poursuite d'un ninja prêt à tout et qui semble insaisissable.

     

    La guerre russo-japonaise n'est en fait qu'un prétexte pour nous ramener près de 30 ans en arrière, en 1878 quand, encore tout jeune homme, Fandorine débarquait à Yokohama pour y prendre le poste de vice-consul de Russie. Dès le premier jour il fait la connaissance de Massa qui devient son fidèle serviteur et il est entraîné dans des aventures mouvementées contre une bande de ninjas.

     

    Comme son héros Boris Akounine est un fin connaisseur du Japon. Toujours avec l'humour qui le caractérise, il nous montre les luttes d'influence des puissances occidentales autour de ce pays émergent, les luttes internes aussi pour s'autonomiser. Malgré leur sentiment de supériorité, pas sur que les Européens soient les plus habiles à ce jeu. On découvre aussi l'origine du pseudonyme d'Akounine. Tout cela est comme toujours très intelligemment fait. Si je m'amuse beaucoup en lisant Akounine, la fin est généralement plutôt triste pour le héros, heureux au jeu, malheureux en amour. Ici je dirais même qu'elle est tragique, à l'égal de celle d'Azazel qui inaugurait la série. Pauvre Eraste Pétrovitch !

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 14 Novembre 2011 à 12:00
    Hello, Excellent épisode, quoiqu'un peu long, qui nous permet de découvrir la rencontre entre Massa et Fandorine, notamment. J'ai apprécié le côté plus lyrique et poétique d'Akounine, et les péripéties qui s'enchainent toujours à un rythme soutenu... le post-scriptum conclusif est tout à fait surprenant, par ailleurs... Vivement la suite SysTooL
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