• Fred Vargas, L'armée furieuse, J'ai lu


    Fred Vargas, L'armée furieuse, J'ai luEncore une voiture brûlée dans le 5° arrondissement de Paris. Mais cette fois il y avait quelqu'un dedans, Antoine Clermont-Brasseur, grand patron de l'industrie française. Le suspect idéal c'est Momo-mèche-courte, spécialisé dans l'incendie des voitures. Mais le commissaire Adamsberg n'y croit pas : Momo n'a jamais tué personne.

    A Ordelec en Normandie, Lina a vu passer l'armée furieuse. C'est une troupe de cavaliers revenants qui entraîne avec elle les "saisis", des pécheurs dont elle annonce ainsi la mort prochaine. Lina a vu Herbier, Glayeux, Mortembot et un quatrième homme qu'elle n'a pas reconnu. Valentine Vendermot, la mère de Lina, vient alerter Adamsberg. La gendarmerie locale ne veut pas la croire mais il faut faire quelque chose, des gens vont mourir. Adamsberg prend aussitôt la route de la Normandie d'où il mène aussi à distance l'enquête sur la mort d'Antoine Clermont-Brasseur.

    Tout d'abord je dois avouer que je ne suis pas une fan inconditionnelle de Fred Vargas. Je trouve ses personnages peu naturels, peu crédibles et ça m'agace un peu. Cela fait d'ailleurs longtemps que je n'avais pas lu cette auteure car je constate que je n'ai aucun compte-rendu de ses romans sur mon blog. Mais cet été, je me suis retrouvée immobilisée un temps avec ma réserve de lecture qui baissait et j'ai donc été amenée à piocher dans celle de mon voisin. Finalement je reconnais que je me suis laissée prendre par l'enquête bien menée, malgré les personnages agaçants -je ne reviens pas là-dessus. Fred Vargas a même réussi à me faire rire avec la description des conditions de détention d'un ostéopathe de talent :

    "Je suis débordé. Il y a les soins donnés au directeur -une très mauvaise et ancienne dorsalgie- aux prisonniers -des somatisations dépressives et des traumatismes d'enfance de toute beauté, des cas tout à fait passionnants, je l'avoue-, et les soins aux gardiens, beaucoup d'addictions, beaucoup de violences retenues. Je ne prends pas plus de cinq patients par jour, j'ai été très ferme là-dessus. Je ne fais pas payer, bien entendu, je n'en ai pas le droit. Mais vous voyez ce que c'est, j'ai de grosses compensations. Cellule spéciale, traitement de faveur, repas cuisinés, livres à volonté, je ne peux pas me plaindre. Avec tous les cas que j'ai là-bas, je prépare un livre assez formidable sur le traumatisme carcéral."

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 11 Septembre 2013 à 12:00
    je suis pas fan de Fred Vargas moi aussi mais je peux me laisser par celui-ci.
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