• Panagiotis Agapitos, L'oeil de cuivre, Anacharsis

    Panagiotis Agapitos, L'oeil de bronze, Anacharsis En janvier 833 Léon, protospathaire (premier porte-glaive) et protoasékrétis (premier secrétaire) de l'empereur byzantin Théophile, arrive à Thessalonique pour évaluer la situation religieuse locale. L'archevêque ainsi que les couvents de la ville sont en effet iconophiles alors que l'empereur est iconoclaste.Dans la ville recouverte de neige circule un inquiétant fou de Dieu qui ne s'exprime qu'en récitant des extraits des Psaumes et semble prophétiser une vengeance à venir. Le lendemain même de l'arrivée de Léon, le protonotaire Manouïl Philomatios, gouverneur par intérim de Thessalonique, est assassiné. Sa femme Zoï s'accuse du crime mais Léon ne la croit pas et décide de mener l'enquête.

     

     

    Après Le luth d'ébène, voici enfin la suite des enquêtes de Léon le protospathaire. L'histoire se déroule il y a plus de mille ans. Je dois dire que cette idée me fascine. J'ai particulièrement apprécié l'ambiance du roman. On comprend que la religion occupe une place importante.Les églises et couvents semblent nombreux et un lieu de vie culturelle avec l'exemple de la poétesse Kassia, nonne invitée au couvent de Saint Loukas par l'higoumène (la mère supérieure) Ekatérini. On croise aussi Daniel le stylite, un moine anachorète perché sur une colonne, et l'ascète Grigorios Dékapolitis. La notice historique en postface montre que Léon est bien un homme de l'empereur qui a introduit les idées de son maître dans son enquête.

    C'est une lecture que j'ai apprécié.

     


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