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Paul Doherty, La vengeance du Mysterium, 10-18
Londres, 1304. Une bande de malandrins échappée de la prison de Newgate a investi le quartier de Cripplegate, tué et violé puis s'est réfugiée dans l'église de St Botulph. Sir Hugh Corbett, garde du sceau privé du roi Edouard 1°, donne l'assaut. En marge de cette véritable guerre urbaine, une série de meurtres frappe la capitale. Les victimes sont marquées d'un M gravé au couteau sur le front. Cette signature est celle du Mysterium, un tueur à gages pourtant disparu 20 ans plus tôt dans la même église de St Botulph.
Encore une fois Corbett, héros taciturne, se retrouve confronté aux manifestations du mal. Autour de lui on trépasse de malemort et il semble que le roi lui-même ait quelque chose à cacher. C'est une société extrêmement violente que décrit Paul Doherty : le risque de se faire rançonner -et assassiner- en pleine rue, les petits délinquants attachés au pilori et battus en public, pour les criminels la peine de mort et l'exposition du cadavre. La peau de l'auteur du vol des joyaux de la couronne en 1303 est même clouée sur une porte de l'abbaye de Westminster. La violence c'est aussi la misère la plus crasse qui côtoie richesse et confort. J'apprécie aussi les relations entre Corbett et son homme, l'ambitieux clerc de la Cire verte, Ranulf-atte-Newgate.
Tags : Policier historique, Moyen-âge
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