• Philippe Cavalier, Les ogres du Gange, Anne Carrière


    Philippe Cavalier, Les ogres du Gange, Anne CarrièreCalcutta, septembre 1936. Peu de temps après son arrivée aux Indes, David Tewp, un jeune officier du MI 6 est chargé de surveiller une journaliste autrichienne, Ostara Keller, dont les services secrets britanniques se demandent si elle n'est pas en fait une espionne nazie. Le naïf Tewp ne se doutait pas de ce qu'il allait découvrir à l'occasion de cette mission : une femme sans nombril, un couple de Roumains mystérieux, Wallis Simpson qui s'adonne aux amours saphiques, des adeptes de la magie noire qui pratiquent envoutements et crimes rituels, un complot d'envergure... il y en a pour tous les goûts. Et la poursuite s'achève en URSS en 1945.

     

     

    Un roman dans lequel interviennent l'Inde et les nazis ? L'idée de départ m'a tout de suite attirée, c'était fait pour moi. J'espérais bien y rencontrer Subhas Chandra Bose, un nationaliste hindou qui s'allia avec les nazis durant la seconde guerre mondiale, et en apprendre plus sur ce personnage. Et en effet, il apparaît bien, mais si rapidement. J'apprends cependant qu'à partir de soldats indiens de l'armée britannique capturés par les Allemands, il constitua une "Armée de l'Inde libre" qui fut incorporée à la Wehrmacht.

     

    Au moins, avec tous ces éléments fantastiques, on ne devait pas s'ennuyer, d'autant plus que la quatrième de couverture nous promet un "suspense haletant". Et bien, pour moi c'est raté. Au début je trouve la lecture plaisante mais le rythme ne tient pas la distance et j'en arrive à sauter des pages et à la fin je n'en ai plus rien à faire de savoir qui sont vraiment les époux Galjero (le couple de Roumains) et ce qu'ils sont devenus. Pas de réponse à cette question car Les ogres du Gange est le premier épisode d'une série qui en compte quatre. Ce roman a été une vraie déception pour moi et je ne crois pas du tout que je lirai la suite.


     

    A Chennaï (Madras) en 2005. L'apologie du nazisme s'étale sur le trottoir.

    A Chennaï (Madras) en 2005. L'apologie du nazisme s'étale sur le trottoir.

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Juin 2013 à 12:00
    Malgré ton avis, je note ce roman parce qu'il pourrait me plaire. Je ne connais pas du tout cette partie de l'histoire de L'inde et j'ai bien envie d'en savoir plus.
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