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Elizabeth Jane Howard, Confusion, Quai Voltaire
L’action de ce troisième tome se déroule entre mars 1942 et mai 1945 (fin de la seconde guerre mondiale en Europe).
Polly et Clary ont grandi -elles ont entre 17 et 20 ans- et se sont installées à Londres pour y étudier le secrétariat et chercher un emploi. La vie dans la grande demeure familiale de Home place, dans le Sussex, passe donc à l’arrière-plan. Les deux cousines fréquentent régulièrement Archie, meilleur ami de Rupert, le père de Clary, et le seul adulte parmi leurs proches qui ne les traite pas avec condescendance, comme si elles étaient encore des petites filles. Dans une famille où on ne discute pas avec les enfants des sujets sérieux, même quand ceux-ci les concernent directement -à 17 ans Polly a ainsi été tenue dans l’ignorance, jusqu’à la fin, de la mort prochaine de sa mère- cette amitié est précieuse.
Le personnage qui m’intéresse particulièrement dans ce tome est leur cousine Louise. En 1942, à 19 ans, Louise a épousé Michael Hadleigh, 33 ans. Il apparaît rapidement que celui-ci l’a choisie pour son jeune âge et sa malléabilité. Louise est traitée en enfant, son mari fait tous les choix de vie du couple et ne l’en informe qu’à posteriori. Elle en conçoit un grand mal être et le sentiment que ses difficultés conjugales sont de sa faute. Louise, par ailleurs, fait partie des nombreuses femmes de cette série qui endurent les relations sexuelles. Elles n’ont eu aucune information préalable à ce sujet et leurs partenaires ont un comportement très égoïste.
J’ai lu ce troisième tome rapidement et avec plaisir. En avançant dans la saga je me suis attachée aux personnages et j’ai envie de savoir ce qui va leur arriver, si ceux qui rencontrent des difficultés vont s’en sortir et comment. J’apprécie l’analyse psychologique qui me paraît fine et juste.
Tags : Roman, Femmes
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Commentaires
toujours cette série que je dois lire un jour !
Attention, quand on a commencé, on ne peut plus s'arrêter !