-
Jules Verne, Voyage au centre de la terre, Le livre de poche
En 1863 -le roman est paru en 1864-, le professeur Otto Lidenbrock et son neveu Axel, le narrateur, s'engagent dans le cratère du volcan Sneffels en Islande pour voyager jusqu'au centre de la terre -comme ils croient que c'est possible après la découverte d'un vieux manuscrit en runes. Pendant plus de deux mois ils vont arpenter des galeries souterraines et entraîner la lectrice dans des lieux et situations fantastiques. Je retiens plus particulièrement, dans une grotte immense, la traversée d'une mer souterraine sur un radeau fait de bois fossilisé. Nos héros assistent, à l'occasion de cette navigation, à un combat à mort entre un ichtyosaure et un plésiosaure -car ces animaux ont survécu à 140 km sous terre. A côté de ces aventures les précisions sont nombreuses sur des détails comme les repas ou le coucher, qui donnent une impression de routine. Peu d'informations sur la toilette, cependant...
"Ces animaux s'attaquent avec fureur"
Axel et son oncle sont accompagnés dans leur périple par Hans, un guide islandais. Le personnage de Hans, homme impassible qui s'exprime par mots isolés, est le prototype du serviteur fidèle, veillant jour et nuit sur son maître et prêt à risquer sa vie pour lui. Je remarque ces stéréotypes sociaux et je ne suis pas sûre que le professeur Lidenbrock soit suffisamment conscient du rôle majeur joué par Hans dans la réussite de son expédition.
D'une première lecture à l'adolescence j'avais gardé le souvenir que ce Voyage au centre de la terre était bien peu crédible. La relecture confirme cette impression. Les péripéties abracadabrantes sont étayées par des explications scientifiques fournies par le professeur Lidenbrock à Axel. Je me suis demandée si Jules Verne croyait lui-même à ce qu'il racontait. En tout cas il fait montre d'une belle imagination et j'ai lu ce roman sans déplaisir.
Tags : Roman, Relecture
-
Commentaires
Je lis un Jules Verne de temps en temps... Finalement, j'aime bien els romans d'aventures :-)
Et Jules Verne ça a le charme du passé.