• Jurica Pavičić, L’eau rouge, Points

    Jurica Pavičić, L’eau rouge, PointsEn Yougoslavie, en septembre 1989, Silva, 17 ans, a disparu à l’issue de la fête de son village, une disparition qui coïncide avec le début de l’éclatement du pays. Au milieu des troubles, l’affaire est classée. Au fil des années seul Mate, frère jumeau de Silva, continue de chercher sa sœur, persuadé qu’elle est toujours en vie, à l’étranger.

     

     

    Le roman court de 1989 à 2017. L’enquête policière prend peu de place, c’est surtout une étude des conséquences d’une disparition inexpliquée pour les proches. Conséquences sur la famille marquée à tout jamais, dont la vie s’est comme arrêtée le 23 septembre 1989 ; sur les petits amis, soupçonnés tour à tour ; sur les habitants du village de Misto. L’analyse psychologique est fort bien menée. En toile de fond, le passage de la Yougoslavie à la Croatie avec la guerre civile, la disparition d’un cadre de vie et de ses valeurs, la découverte de la société de consommation, le développement du tourisme et la spéculation immobilière. J’ai trouvé tout cela très bien fait et prenant et j’ai dévoré ce roman en deux jours.


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 20 Mars à 11:56
    luocine

    une lecture rapide cela fait du bien souvent

      • Mercredi 20 Mars à 14:41

        Ah oui, bien vu.

    2
    Mercredi 20 Mars à 14:02
    je lis je blogue

    Il y a déjà 3 livres de l'auteur qui sont traduits en Français. Chaque fois les avis sont très positifs. 

      • Mercredi 20 Mars à 14:46

        Je découvre l'auteur avec ce titre.

    3
    Mercredi 20 Mars à 17:23
    Sacha
    J'avais dévoré ce roman qui m'a fait découvrir l'évolution de la Croatie sur une vingtaine d'années.
      • Jeudi 21 Mars à 19:20

        Oui, ce cadre historique est intéressant.

    4
    Samedi 23 Mars à 10:33

    J'ai été un peu gênée par une narration parfois "bavarde", mais j'ai beaucoup aimé dans l'ensemble, notamment cette dimension psychologique que tu soulignes, et qui fait la richesse de ce roman.

      • Samedi 23 Mars à 19:10

        Je n'ai pas remarqué ce côté bavard.

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