• Sylvain Prudhomme, Par les routes, Gallimard

     

    Sylvain Prudhomme, Par les routes, GallimardSacha, le narrateur, est un écrivain qui a quitté Paris pour s'installer à V, petite ville du sud-est de la France. Coïncidence, à V Sacha a retrouvé l'autostoppeur (c'est le seul personnage du roman qui n'est jamais nommé) qui fut son colocataire quand il était étudiant et qu'il n'avait pas revu depuis vingt ans. Aujourd'hui l'autostoppeur est en couple avec Marie et ils ont un fils, Agustin. L'autostoppeur est fasciné par la route et les rencontres qu'on peut y faire. De loin en loin il part, quitte son foyer pour une ou deux semaines et circule en autostop à travers la France. De ses escapades il ramène des photos de ses autostoppés pris au Polaroïd et envoie à sa famille des cartes postales des bourgades aux noms surprenants où il est passé : Saint-Benin, Tournedos-sur-Seine, Allons (je me suis fait la réflexion qu'il n'était jamais allé à Vatan), Bidon... Petit à petit ces voyages se font plus fréquents et plus longs, Marie se lasse, elle et Sacha se rapprochent l'un de l'autre.

     

     

    Ca commençait mal pour moi cette lecture, je l'ai vu dès les premières pages : écriture contemporaine économisant la ponctuation. La machine qui a servi à taper ce texte ne connaît que les points et les virgules. Et encore, pas trop de virgules, notamment dans les dialogues. Du coup ça me donne l'impression que les personnages s'expriment de façon atone et cela ne m'aide pas à entrer dedans. Finalement je m'y fais et je prends même du plaisir au style auquel je trouve un côté poétique. Il y a de belles descriptions des paysages et de la nature. Surtout, les pérégrinations de l'autostoppeur à travers ces lieux aux noms étranges, sa collection de Polaroïd, tout cela a un aspect de performance artistique qui me plaît. L'histoire personnelle du narrateur, quant à elle, m'est de peu d'intérêt.

     

     

    L'avis d'Hélène.


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  • Commentaires

    1
    keisha
    Jeudi 12 Décembre 2019 à 13:35
    keisha

     tu ne vas pas me convaincre.

    Comment ça, tu connais Vatan? (son musée du cirque, la pratique de Cécile Loyer)

      • Jeudi 12 Décembre 2019 à 18:20

        On le traversait autrefois sur la route des vacances. Je me souviens de la pancarte en sortie de ville : "Vatan, tu reviendras"... C'est tout ce que je connais.

    2
    Dimanche 15 Décembre 2019 à 08:41

    Histoire de peu d'intérêt ? en lisant le résumé, c'est vrai que ça ne m'attire aps ! Je passe, j'ai d'autres lectures à faire :-). Tu as bien du courage d'être arrivée jusqu'à la fin avec en plus ce style que tu n'aimais pas trop au départ...

      • Dimanche 15 Décembre 2019 à 09:37

        Mais j'ai bien fait de passer par dessus mes préventions puisque finalement j'y ai aussi trouvé du bon. Et puis ça se lit vite.

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