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Sara Lövestam, Libre comme l'air, Robert Laffont
A la fin de l'épisode précédent Kouplan, jeune Iranien sans papiers à Stockholm et qui survit en travaillant comme détective privé, a du quitter l'appartement où il sous-louait une chambre. Il est maintenant à la rue. Il trouve à s'abriter sous un pont en compagnie d'un couple de SDF, drogués, avec qui il va se lier d'amitié -pour autant que ce soit possible dans ces circonstances. C'est alors qu'il est contacté par Ulrika : elle veut qu'il file son mari dont elle craint qu'il ait une maîtresse. Kouplan va mener l'enquête avec ses petits moyens et surtout beaucoup de débrouillardise. Il découvre que, en effet, Håkan cache quelque chose à Ulrika mais que ce n'est pas du tout ce qu'imagine cette dernière.
En parallèle de cette enquête de bouts de ficelle, l'autrice développe la situation personnelle de son héros. Il y a les difficultés à vivre dans la rue -où dormir, comment faire sa toilette, comment recharger son téléphone...- qui s'ajoutent aux difficultés du migrant clandestin. Dans cet épisode Kouplan a la possibilité de déposer une nouvelle demande d'asile, ce qui pourrait améliorer sa situation. Il cherche alors à entrer en contact avec ses parents restés en Iran. Que sont-ils devenus ? C'est un sujet d'angoisse pour lui.
J'ai apprécié cette lecture que j'ai trouvée plaisante et sympathique. A son habitude Sara Lövestam plaide pour l'acceptation des différences. La fin laisse penser que le quatrième et dernier tome de la série devrait amener des choses positives pour notre héros. Je l'espère et je l'attends.
Tags : Policier, LGBTQI, Migrants
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Commentaires
Je n'ai pas encore lu cette romancière mais les thématiques d'actualités m'attirent.