• Andrew Taylor, Un parfum de mort, City

    Andrew Taylor, Un parfum de mort, CityEn 1778, Edward Savill, le narrateur, débarque à New-York, envoyé par le Département américain de Londres, pour y recevoir les pétitions et les demandes d'indemnisation des personnes lésées par le conflit du fait de leur fidélité à la couronne. Nous sommes en effet en pleine guerre d'indépendance (1775-1783), période et événements que je ne connaissais que fort peu et dont j'ai découvert qu'elle s'était doublée d'une guerre civile entre indépendantistes et loyalistes.

     

     

    En 1778, New-York est aux mains des loyalistes et encerclée par les indépendantistes. Les campagnes environnantes sont parcourues par des bandes d'irréguliers des deux bords qui commettent des exactions dont les premières victimes sont les civils. Nombre d'entre eux sont venus se réfugier à New-York. Dans la ville dont la seule issue vers l'extérieur est la mer, les pénuries sont importantes. Par ailleurs, deux grands incendies en 1776 et 1778 ont détruit des quartiers entiers. Une cour des miracles s'est installée dans les ruines, peuplée d'esclaves en fuite, de miséreux, de délinquants et de prostituées. Ils se sont construit des abris en toile ce qui fait qu'on donne à ces bidonvilles le nom de Canvas town.

     

     

    Edward Savill est logé dans la famille du vieux juge Wintour. Amené à enquêter sur un meurtre qui a eu lieu dans Canvas town, il découvre des liens entre la victime et la belle-fille du juge, la fascinante et mystérieuse Mme Arabella. Il est question d'une boîte à curiosités sur laquelle de nombreuses personnes semblent vouloir mettre la main. Tout cela va amener notre héros à vivre des aventures et à braver des dangers que ce simple clerc n'avait pas imaginés.

     

     

    A la recherche d'une lecture facile et plaisante, j'ai judicieusement choisi à ma bibliothèque cet ouvrage qui atteint exactement l'objectif. L'enquête n'est pas des plus palpitantes mais la description du cadre historique et géographique m'a fort intéressée et j'ai trouvé le héros plutôt sympathique. Autour de lui, des personnages qui m'avaient semblé manquer d'épaisseur au départ gagnent en profondeur à mesure qu'on avance.

     


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Mai 2016 à 20:19
    C'est une période que je connais mal. Pourquoi pas.
    2
    Jeudi 26 Mai 2016 à 17:35

    Je ne connaissais pas non plus.

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