• Ce petit livre reprend un certain nombre d'idées reçues sur l'Inde et les analyse : d'où viennent ces idées, qu'ont-elles de vrai, en quoi sont-elles fausses ? Les auteures, chercheuses spécialistes de l'Inde, s'attaquent ainsi à "les Indiens sont fatalistes", "Gandhi est le père de la non-violence", "le système des castes paralyse la société indienne" et d'autres encore.

    Plus facile d'accès que L'Inde, continent rebelle; L'Inde, idées reçues se situe un peu sur le même créneau et vient bien en compléter la lecture.

    J'avais d'abord écrit que [Pascale Haag et Blandine Ripert n'étaient pas elle-mêmes à l'abri des idées reçues : "le cinéma bollywoodien présente, le plus souvent, ses héroïnes en position de victimes". J'ai en mémoire certains personnages de mères vengeresses, incarnations de Kali, poursuivant les méchants jusqu'à la mort qui sera forcément violente.] mais Joël m'invite à nuancer mon propos (voir commentaires). Je retire donc le reproche que je faisais aux auteures d'être tombées dans l'idée reçue. Mais elles auraient écrit plus justement "le cinéma bollywoodien présente, de moins en moins souvent, ses héroïnes en position de victimes".

     
     

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  • Guy Deleury, L'Inde, continent rebelle, SeuilGuy Deleury est un spécialiste de l'Inde où il a séjourné et voyagé tout au long de sa vie. Dans ce livre il fait le point sur un certain nombre d'idées fausses ou tronquées qu'on a de ce pays et de sa culture. La véritable culture indienne a été transformée (et pas en bien) par la colonisation. C'est à dire que pour gouverner, le colonisateur britannique s'est appuyé sur une fraction de la population, les brahmanes, leur donnant ainsi une prépondérance qui était loin d'être la leur auparavant. Guy Deleury développe donc sur une tradition mystique indienne selon laquelle chaque homme a la même valeur pour Dieu. Dans cette partie je n'ai pas tout saisi. A la fois parce que c'est un sujet qui ne me concerne guère et aussi j'ai eu l'impression que l'auteur était parfois un peu confus. (Mais peut-être que ceci explique cela).

    Par contre j'ai trouvé beaucoup plus intéressant le chapitre "Le poids des castes". Guy Deleury y décrit l'organisation traditionnelle villageoise avec les différentes jâti (on parle parfois de sous-castes) qui ont chacune leur rôle économique ou religieux à jouer. Enfin ce que j'ai appris sur la marche à l'indépendance de l'Inde m'a passionnée. J'ai réalisé que je n'avais encore rien lu de spécifique sur ce sujet et ça m'a donné envie de m'y mettre en commençant par une biographie de Gandhi. Guy Deleury présente de façon très vivante les grandes figures de l'indépendance : Gandhi, Jinnah, Nehrou, Ambedkar.

     

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  • Willie Somerset Chandran est le fils d'un brahmane et d'une mère de basse caste. Par rejet de l'avenir tout tracé que lui préparait sa famille, attiré par les discours des chefs du mouvement pour l'indépendance, le père de Willie a renoncé à ses études et a épousé la personne la plus humble qu'il a pu trouver. Cependant il méprise sa compagne pour ses origines et du coup ses enfants aussi :
    "Je songeais : "Petit Willie, petit Willie, qu'est-ce que je t'ai fait là ? Pourquoi t'ai-je infligé cette souillure ?" Puis je me reprenais : "Mais non, c'est absurde. Il n'est ni toi ni l'un des tiens. Il n'y a qu'à voir son visage. Tu ne lui as infligé aucune souillure. Ce que tu as pu lui transmettre a disparu dans l'ensemble de son héritage."
    Cette idée de souillure, et de pureté qui va avec, me fait vraiment penser aux conceptions nazies sur la race.

    Devenu jeune homme Willie a donc une bien piètre idée de lui même quand son père l'envoie à Londres pour y poursuivre ses études. Il s'y lie avec des "sang-mêlés" comme lui : Jamaïcains, métis africains. Il tombe amoureux d'Ana qu'il convainc de retourner avec lui dans son pays d'origine, une colonie portugaise d'Afrique de l'est. Là ils s'installent dans la plantation qu'Ana a hérité de sa famille, ils fréquentent d'autres planteurs "moitié-moitié" ou "Portugais de deuxième classe" : métis!

    La moitié d'une vie est l'histoire d'un homme à qui il a fallu 41 ans (la moitié d'une vie) pour digérer l'humiliation de sa naissance et découvrir qui il était au fond. A 41 ans, il recommence de zéro.
    J'ai trouvé tout le début du livre -une bonne moitié en fait- relativement ennuyeux à lire. Les personnages -le père puis Willie- semblent ballottés par les circonstances. Ils prennent des décisions dont les suites leur échappent et subissent les événements de leurs vies. J'ai plus apprécié la description de la société coloniale que fréquente Willie en Afrique et du lent délitement qui accompagne le pays vers son indépendance.
     

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  • L'interprète des maladies c'est Mr. Kapasi, interprète pour un médecin dont un grand nombre de patients sont Gujaratis et qui ne parle pas cette langue. Le week-end Mr. Kapasi, qui parle aussi l'Anglais, est guide pour des touristes étrangers. Il emmène ainsi la famille Das, des Indiens expatriés, et Mrs. Das lui fait des confidences sur son mariage malheureux, pensant qu'il a l'habitude d'entendre les maux des autres.

    A l'image de la famille Das, les personnages de ce recueil de nouvelles sont le plus souvent des Indiens (des Bengalis) expatriés en Angleterre ou aux Etats-Unis. Je suis très partagées en ce qui concerne la nouvelle comme genre littéraire. A la fois son format court m'attire mais en même temps je le trouve souvent aussi frustrant. Là, j'ai apprécié la plupart des histoires.

    Le troisième et dernier continent est une de celles que j'ai préférées. A la fin le narrateur se souvient de ses premiers pas aux Etats-Unis où il arriva le jour où les hommes ont marché sur la lune et où il prit pension chez une très vieille dame. Il se souvient des premiers temps de son mariage, quand sa femme et lui étaient encore des étrangers l'un pour l'autre et du moment où ils commencèrent à se rapprocher.
    "Alors que les astronautes, héros à jamais, n'ont passé que quelques heures sur la Lune, cela fera bientôt trente ans que je vis dans ce Nouveau Monde. Je sais que cela n'a rien d'extraordinaire ; bien d'autres avant moi, et après, sont allés chercher fortune loin de chez eux. Et pourtant il y a des moments où je suis frappé d'étonnement en pensant à tous les miles que j'ai parcourus, tous les repas que j'ai mangés, tous les gens que j'ai connus, toutes les pièces où j'ai dormi. Si ordinaire que tout cela paraisse, il y a des moments où cela dépasse mon imagination".

    Il y a une nostalgie de moments que le temps a adoucis en gommant les anxiétés dues à l'incertitude du lendemain et en ne laissant que les souvenirs les plus doux. Et en même temps que j'écris cela je repense avec plaisir à des repas que j'ai mangés, à des gens que j'ai connus, à des pièces où j'ai dormi.
     

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  • A La Nuit de Jérusalem, taverne du quartier de Southwark à Londres, en cette année 1380, les morts violentes se succèdent. Il semble que tout cela ait un lien avec le vol d'un trésor 20 ans plus tôt. Frère Athelstan, le secrétaire du coroner de Londres sir John Cranston, mène l'enquête.

    J'ai été prise d'une soudaine envie de lire un livre dont l'action se déroule au Moyen-âge. J'avais laissé de côté ce dernier épisode d'une série qui ne me convainc qu'à moitié et j'ai rattrapé mon retard. Mon opinion n'a pas changé. C'est facile à lire mais pas vraiment palpitant. Voilà toujours mon envie de Moyen-âge étanchée pour le moment.
     

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  • A l'âge de 17 ans Vikram Seth quitta son Inde natale pour aller poursuivre ses études en Grande-Bretagne. Il fut accueilli à Londres par son grand-oncle Shanti (le frère de son grand-père maternel) et la femme de celui-ci, Henny, une Juive allemande. Ils n'avaient pas d'enfant et s'attachèrent à lui comme à un fils. Des années plus tard, à la mort de Henny, Shanti traversa une période de dépression. Sur la suggestion de sa mère qui pensait que cela pourrait distraire l'oncle, Vikram Seth commença à l'interroger sur sa vie dans l'optique d'en faire un livre. La découverte au grenier d'une caisse de la correspondance de sa tante permit d'ajouter l'histoire de Henny à cette biographie.

    Shanti Seth fit ses études de dentiste à Berlin dans les années 30. Il était logé en pension chez les Caro, la famille de Henny. Il se lia à leur cercle d'amis. En 1936 il doit quitter l'Allemagne, ne pouvant y exercer en tant qu'étranger. Il s'installe alors en Grande-Bretagne. Quand la guerre éclate il s'engage dans l'armée britannique. Il perd son bras droit en 1944 à la bataille de Monte-Cassino.

    Pendant ce temps, ayant perdu son emploi parce qu'elle est Juive, Henny a eu la chance de pouvoir quitter l'Allemagne pour la Grande-Bretagne en 1939. Elle entretient une relation épistolaire avec Shanti, ils se revoient après la guerre et se marient finalement en 1951. Beaucoup d'éléments de son histoire manqueraient si Vikram Seth n'avait pas retrouvé toute une partie de la correspondance qu'elle eut après la guerre avec des amis restés en Allemagne (des chrétiens ou des membres de couples mixtes, les Juifs sont partis ou morts). Elle cherche à savoir ce que sont devenues sa mère et sa soeur. Puis, quand elle apprend qu'elles ont été victimes du génocide, elle veut savoir qui parmi leurs amis est resté proche d'elles, qui les a aidées, qui s'en est détourné. A travers ses courriers et leurs réponses j'ai découvert aussi les dures conditions de vie en Allemagne, et plus particulièrement à Berlin, jusqu'au début des années 50.

    De l'histoire des deux personnages c'est celle de Henny qui m'a le plus intéressée quoique Vikram Seth ait un don pour accrocher le lecteur. Au moment où Shanti soutient son doctorat il y a un développement sur la dentisterie positivement passionnant. Je n'aurais pas cru ça possible.
    Un autre grand intérêt de ce livre c'est qu'en présentant son oncle et sa tante l'auteur se dévoile aussi. Moi qui avais beaucoup aimé Un garçon convenable j'ai appris que les membres de la famille Seth avaient servi de modèles aux personnages du roman. Ainsi Mrs Rupa Mehra est inspirée par la grand-mère de l'auteur, veuve prématurément d'un employé des chemin de fer. Quant au père de Vikram Seth c'était un cadre de Bata-Inde, mâchant du pan et portant des chaussures voyantes...

    Vikram Seth lui-même m'épate. Il écrit très bien (cela je le savais déjà) et manie divers genres (roman, poésie, récit de voyage, livret d'opéra), il parle quatre langues (Hindi, Anglais, Allemand, Chinois) et en plus il apparaît comme fort sympathique. Je suis conquise. Ma PAL vient de s'augmenter d'un autre de ses romans et cela tombe très bien.

    En vrac, je cite pour terminer deux passages, un amusant et l'autre émouvant.

    L'auteur étudie à Stanford. "Peu après avoir commencé le cycle de cours obligatoires en macro- et micro-économie, je découvris que je ne pourrais pas me maintenir à niveau sans gaspiller un temps considérable à étudier."

    L'auteur évoque la mort de son oncle et de sa tante. "Je me rendis compte qu'à un certain point de notre existence, quand elle est longue, notre entourage se réduit à la petite troupe de ceux que nous avons connus. J'entretiens une sorte de conversation avec quelque-uns de mes amis décédés, mais souvent, je n'obtiens aucune réponse, et je suis envahi de chagrin. Je persiste, cependant, afin qu'ils ne soient pas oubliés, et surtout pour ne pas me retrouver complètement privé d'eux."


     

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  • Me revoilà, près d'un mois plus tard...
    Septembre a été pour moi l'époque de la reprise du travail et mon rythme de lecture s'en est ressenti, d'autant plus que j'avais choisi un ouvrage qui ne se lit pas tout seul. J'ai apprécié cette aventure du Chinois Shan au Tibet mais sans doute pas autant que si j'avais été plus disponible. La lecture décousue a fait que j'avais parfois du mal à reprendre le fil du récit.

    Voici maintenant de quoi il s'agit : notre héros est chargé de rapporter dans la vallée de Yapchi l'oeil de pierre d'une divinité qui avait été volé par des troupes chinoises au début du 20° siècle, durant le règne du 13° dalaï-lama (celui que rencontre Sherlock Holmes dans Le mandala de Sherlock Holmes). Dans la-dite vallée un consortium américain prospecte à la recherche de pétrole. Ils sont proches du but et le mode de vie traditionnel des paysans du coin va s'en trouver détruit. Au milieu de tout cela le pauvre Shan est un peu dépassé, porté par les circonstances (ou les dieux ?) plutôt qu'agissant.

    Dans cet épisode comme dans les deux précédents Eliot Pattison montre bien avec quelle brutalité la Chine opère au Tibet. Il y a d'abord les violences officielles : les monastères détruits, les moines dont on a coupé les pouces au sécateur pour les empêcher de dire leur rosaire, les enfants enlevés à leurs parents pour être élevés dans la doctrine communiste... Il y a aussi les violences liées à l'isolement : loin de Pékin le Tibet est considéré par nombre de Chinois qui y officient comme une nouvelle frontière où qui sait jouer des coudes peut s'enrichir ou monter en grade rapidement.
     

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  • Où était Sherlock Holmes quand tout le monde le croyait mort après sa disparition dans les chutes de Reichenbach ? Il le dit lui même à Watson dans La maison vide : "J'ai voyagé pendant deux ans au Tibet, et me suis occupé à visiter Lhassa où j'ai passé quelques jours en compagnie du lama en chef. Vous avez peut-être entendu parler dans les journaux des remarquables explorations d'un Norvégien du nom de Sigerson, mais je suis sûr qu'il ne vous est jamais venu à l'esprit que vous receviez des nouvelles de votre ami."
    En Inde, Jamyang Norbu a retrouvé le récit des aventures de Sherlock Holmes au Tibet, rédigé par son compagnon de voyage, Hurree Chunder Mookerjee, par ailleurs personnage de Kim.

    Sherlock Holmes, Kim, les références littéraires sont nombreuses dans ce roman. L'auteur connaît manifestement fort bien l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle. Le résultat en est une lecture plaisante bien que la fin soit un peu trop mystique à mon goût : âme qui change de corps et forces de l'esprit qui font voler des objets. En attendant tout ça m'a donné envie de reprendre une dose de Tibet.
     

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  • Luce Rostoll est née en Algérie, près d'Oran, en 1952. Elle a grandit dans l'enceinte de l'hôpital d'une petite ville de l'Oranie dont son père était directeur. Son enfance coïncide avec les années de la guerre d'Algérie. Ses parents, d'origine espagnole, sont des amis des Algériens et refusent d'être assimilés aux colons dominateurs. Ils pensaient rester en Algérie après l'indépendance mais doivent finalement quitter le pays dans l'urgence.

    Luce Rostoll raconte les souvenirs de cette enfance algérienne. Le soleil et la mer, la beauté des paysages. Le personnel de l'hôpital : Bagdad l'infirmier, Sauvageo le garçon de courses, Djilali qui s'occupe du jardin. Et puis la guerre, les attentats, la torture, les blessés, les morts. Enfin la difficile installation en France.

    C'est un texte très beau. Il y a un peu de nostalgie bien sur puisqu'il s'agit d'un lieu et d'un temps disparus à jamais mais aucune aigreur, pas d'auto-apitoiement. De ses parents, de sa grand-mère, Maria, morte le jour de son premier anniversaire, Luce Rostoll trace le portait de gens "biens".

    Dans les années 70 j'ai passé trois ans en Algérie où mon père était coopérant. Je garde de cette époque mes plus beaux souvenirs d'enfance. Pour cette raison le livre de Luce Rostoll me touche particulièrement. J'y retrouve des impressions et des sensations qui furent aussi les miennes.
     

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  • Pékin à la conquête du continent noir

    Serge Michel et Michel Beuret, deux journalistes, ont enquêté en Chine et en Afrique pour écrire ce livre. Le résultat est intéressant et facile à lire. Les rencontres avec les témoins sont racontées de façon vivante, les chiffres sont frappants. L'ouvrage est illustré de photographies de Paolo Woods.

    Aujourd'hui la Chine se développe à toute vitesse et pour nourrir ce développement elle a besoin de toujours plus de matières premières et de sources d'énergie (jusqu'en 1986 la Chine était le deuxième exportateur d'Asie de pétrole. Depuis 2005 elle en est le deuxième importateur mondial derrière les Etats-Unis). Dans cette course aux ressources la Chine s'est tournée vers l'Afrique. En échange des matières premières du continent elle investit, notamment dans les infrastructures : routes, chemin de fer, logements, hôpitaux...; elle fournit les gouvernements en armes, comme au Soudan.

    L'Afrique est aussi devenue un débouché pour les produits manufacturés bon marché de la Chine. En 2007 la Chine est devenue le deuxième plus gros partenaire commercial de l'Afrique à la place de la France. La Chine exporte aussi une partie de son surplus de population. On rencontre de plus en plus de Chinois en Afrique. Des entrepreneurs qui ont ouvert des commerces, des restaurants, qui ont repris et renfloué des usines dont plus personne ne voulait, qui exploitent le bois. Des cadres des grandes sociétés. Des ouvriers amenés par ces sociétés pour travailler dans le bâtiment. Ils laissent leur famille au pays pour plusieurs années, ils sont logés en dortoirs et travaillent six jours sur sept pour des salaires qui peuvent être dix fois supérieurs à ce qu'ils avaient chez eux.

    L'installation de la Chine en Afrique est facilitée par le fait qu'elle vient uniquement pour faire des affaires (c'est du moins sa position officielle car économie et politique sont forcément liées). Aujourd'hui les Etats-Unis et l'Europe conditionnent leur aide au développement à la démocratisation, la Chine est indifférente à la question des droits de l'homme. Cependant, pour pérenniser ses installations en Afrique, elle a besoin d'un minimum de stabilité et est donc amenée de plus en plus à intervenir.

    En conclusion les auteurs s'interrogent sur l'avenir de l'implantation chinoise. Sera-t-elle une occasion de développement pour l'Afrique ? Ils veulent le croire. La Chine a "redonné à L'Afrique une vraie valeur, tant aux yeux de ses habitants qu'à l'étranger. Jamais l'Occident ne s'est autant intéressé à l'Afrique que depuis que la Chine est partie à sa conquête. Américains, Européens, Japonais ou Australiens, tous ont bien capté le message. Ils ont compris que si les Chinois se déplacent et investissent à ce point sur le continent, lui prêtent, lui achètent et lui vendent, c'est qu'il doit y avoir un intérêt qu'eux-mêmes ont sous-estimé".
    On souhaite que cette prise de conscience se fasse au bénéfice des populations africaines.
     

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