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Par Anne-yes le 14 Décembre 2021 à 18:20
Fin 1997, alors qu'il range le bureau de son père après le décès de celui-ci, Robert Lubisch trouve une carte d'immatriculation SS au nom d'un inconnu et une vieille photo représentant une jeune femme. Intrigué à l'idée que son père, cet homme si lisse, aurait pu cacher une maîtresse Robert se met en quête de la femme sur la photo. A Kranenburg, non loin de la frontière néerlandaise, Robert croise la journaliste Rita Albers qui imagine tout de suite une histoire monnayable. Quand Rita décide de mener ses propres investigations, Robert veut faire machine arrière mais il est trop tard d'autant plus que Rita est retrouvée peu après assassinée à son domicile.
L'enquête se déroule plutôt tranquillement. L'intérêt du roman réside dans la divulgation d'un secret longtemps tu qui prend ses racines à Kranenburg pendant la seconde guerre mondiale. Il est question d'un groupe d'ami·e·s né·e·s au début des années 1920 et qui ont juré de toujours se soutenir. Les choses ne vont pas se passer ainsi. Engagé dans la SS, Wilhelm est amoureux de Therese mais le père de celle-ci est un anti-nazi et elle n'a pas adhéré à la ligue des jeunes filles allemandes. Les inséparables Leonard et Jacob ont réussi à se faire pistonner pour faire leur service du travail dans le même camp. Le père de Hanna traite humainement les travailleurs forcés soviétiques affectés à sa ferme ce qui est mal vu par les autorités nazies.
Mechtild Borrmann est une écrivaine allemande que Patrice a chroniquée à deux reprises à l'occasion des feuilles allemandes. Elle semble coutumière des affaires policières qui plongent leurs racines dans le passé, j'ai pensé que cela pourrait m'intéresser et j'ai regardé ce qu'il y avait de disponible de cette autrice à ma bibliothèque. J'ai bien apprécié ce roman mais sans plus. Il y a des informations sur la vie dans l'Allemagne nazie qui m'intéressent par contre l'aspect policier n'est pas très palpitant et je ne me suis pas trop attachée aux personnages.
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Par Anne-yes le 11 Décembre 2021 à 12:08
Paris, 1919. Alors que les négociations autour du traité de Versailles touchent à leur fin le cadavre d'une femme assassinée et suspendue comme de la viande de boucherie est retrouvée dans les abattoirs de la Villette. D'autres féminicides suivent et chaque victime est accompagnée d'un message sibyllin, sorte de charade du tueur à la police. L'inspecteur François Simon de la criminelle fait partie de l'équipe chargée de résoudre cette affaire qui semble toucher à la sûreté de l'Etat.
Malgré les crimes horrifiants -certaines explications du légiste m'ont fait mal- l'ambiance générale du roman est plutôt sympathique. François est en couple avec Elsa, une artiste-peintre, ce qui permet d'introduire le lecteur auprès de la bohème de Montparnasse. Un épisode de l'enquête nous emmène dans les guinguettes du Plessis-Robinson et cela m'a donné envie d'aller voir sur place ce qu'il en reste. Tout ceci me fait penser à la série des aventures du libraire Victor Legris par Claude Izner. 20 à 30 ans plus tard le cadre parisien n'a pas vraiment changé. J'ai apprécié aussi d'en apprendre un peu sur les négociations de Versailles. Par contre j'ai trouvé le dénouement complètement rocambolesque et digne d'un roman feuilleton alors que le reste du roman ne m'avait pas laissé attendre ça. Cette fin me paraît peu crédible, c'est dommage. Cette enquête est le deuxième épisode d'une série que je ne suis pas sûre d'explorer plus avant. Elle pâtit aussi d'avoir été lue juste après le Paulin.
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Par Anne-yes le 7 Décembre 2021 à 12:53
En juillet 2001, à Gênes, lors du G8, la police a abattu un jeune manifestant d'une balle dans la tête. Dans ce roman noir Frédéric Paulin nous détaille les circonstances qui ont mené à des violences inouïes de la part des forces de l'ordre. Le lecteur est immergé dans les événements qu'il suit au plus près avec les personnages. Wag et Nathalie sont deux jeunes Français militants d'extrême gauche. Lui ancien LCR et elle autonome, proche du black bloc. Derrière eux les policiers infiltrés Martinez et Cazalon ainsi que les journalistes Génovéfa Gicquel et Erwan Corbeil. Aucun d'entre eux n'imaginait ce dont ils ont été témoins à Gênes et qui les amène à reconsidérer leurs engagements et choix de vie. En face nous avons Laurent Lamar, conseiller en communication de Jacques Chirac et le fasciste Franco de Carli du ministère de l'intérieur italien. Le contexte politique est présenté de façon claire et vivante.
L'auteur s'est manifestement bien documenté et nous montre comment, dès l'organisation du sommet, il y avait une volonté de casser du rouge de la part des néo-fasciste faisant partie du gouvernement de Berlusconi. Chauffés à blanc après plusieurs heures d'attentes sous le soleil dans leurs tenues anti-émeutes les forces de l'ordre italiennes ont rapidement perdu toute retenue dans leurs interventions. Manifestations autorisées ou interdites, pacifiques ou violentes, ont été dispersées avec la même brutalité, gazées, nassées. Les personnes arrêtées, emmenées dans un centre de détention créé pour l'occasion, ont été traitées au mépris de tous leurs droits : humiliées, menacées, tabassées. Pendant ce temps, dans la zone rouge où se déroule le G8, les dirigeants des grandes puissances, informés de ce qui se déroule à l'extérieur, continuent leurs réunions comme si de rien n'était.
Les faits sont choquants mais le roman est prenant et puissant, mené de main de maître. Les personnages sont nuancés et ambivalents, ce que j'apprécie. Ils sont amenés à s'interroger et le lecteur avec eux. L'auteur montre bien le piège de la violence: dans un camp comme dans l'autre, même les personnages qui hésitent sur son usage sont pris par une sorte d'ivresse dès qu'ils commencent à taper. J'ai beaucoup apprécié cet excellent roman d'un auteur que je ne connaissais pas et vers lequel je reviendrai, sans aucun doute.
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Par Anne-yes le 3 Décembre 2021 à 12:34
A la Jamaïque, après l'abolition de l'esclavage, la jeune Antoinette Cosway, créole blanche, est délaissée par sa mère, veuve et déprimée. Elle est élevée par sa nourrice noire. L'ambiance est tendue entre les anciens esclaves et les anciens maîtres. L'isolement de la famille Cosway permet au ressentiment de s'exercer avec violence contre elle. Quand la propriété est incendiée il faut partir et la mère sombre bientôt dans la folie. Antoinette est placée dans un couvent dont elle ne sort que pour un mariage arrangé avec un Anglais intéressé par sa dot.
Ce roman paru en 1966 nous fait entrer dans une société coloniale très hiérarchisée. En bas les Noirs, au dessus les créoles, colons d'origine européenne, anciens propriétaires d'esclaves; et en haut les Anglais. Le mariage auquel il a dû consentir pour des raisons financières répugne au mari d'Antoinette, très imbu de sa supériorité. Quand il apprend que la mère de sa femme est morte folle il a le sentiment d'avoir été floué et en fait porter la responsabilité à Antoinette. Sa haine et son mépris la conduisent à l'alcoolisme puis à la folie.
La narration passe alternativement d'Antoinette à son mari -il n'est jamais nommé- ce qui permet de comprendre l'incompréhension qui s'installe entre les protagonistes de ce drame. Installé dans une propriété rurale, le couple vit sans voir grand monde à part les domestiques noirs et sans beaucoup d'activités. Une ambiance propice pour ressasser son mécontentement.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. L'autrice montre bien le ressentiment qui résulte de l'esclavage dans cette société coloniale où un certain nombre de Noirs sont à la fois fils d'esclaves et fils de maîtres. Cette situation explique aussi le sentiment de supériorité des Anglais : eux ne sont pas métissés. En effet, puisqu'untel n'est pas totalement noir, comment être sûr qu'unetelle est totalement blanche?
L'analyse psychologique est fine et il y a aussi de belles descriptions de la végétation des Antilles.
Ceux qui connaissent Jane Eyre découvriront peu à peu qu'Antoinette est en fait la femme folle de Rochester, recluse dans une tour dans le roman de Charlotte Brontë. C'est peu de dire que chez Jean Rhys Rochester est un personnage peu sympathique. On est loin du héros romantique de Charlotte Brontë.
Avec cette lecture je participe au défi Voix d'autrices, catégorie Une réécriture ainsi qu'aux lectures autour du handicap et de la maladie (la folie ici) organisées par Eva, Patrice et Ingrid.
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Par Anne-yes le 29 Novembre 2021 à 14:03
Charlotte Beradt (1907-1986) était une Allemande communiste et juive. A partir de 1933 elle a commencé à recueillir des récits de rêves faits par ses compatriotes. Des amis au courant de son projet en récoltent pour elle. Elle quitte l'Allemagne en 1939 mais continue sa collection auprès d'autres émigrés. Pendant la guerre elle présente certains de ces rêves sous forme d'article puis le présent ouvrage est paru en 1966.
Charlotte Beradt pensait que les rêves étaient une bonne façon de montrer l'emprise du régime nazi sur l'esprit des gens. Et en effet, si certaines interprétations me semblent un peu tirées par les cheveux, les rêves présentés ici indiquent bien à quel point leurs auteurs sont touchés jusque dans leurs moments les plus intimes par le régime totalitaire et quelle est la pression exercée sur les personnes par la propagande et l'intimidation. Ce ne sont pas des rêves joyeux. Ils sont souvent angoissants ou, au minimum, mettent mal à l'aise le rêveur.
"La seule personne en Allemagne qui a encore une vie privée est celle qui dort" a dit le chef nazi Robert Ley. Charlotte Beradt montre qu'il n'en était rien et que même en rêve on pouvait ressentir le besoin de se surveiller : "Je rêve qu'en rêve par précaution je parle russe (je ne le connais pas, en outre je ne parle pas en dormant) pour que je ne me comprenne pas moi-même et que personne ne me comprenne si je disais quelque chose à propos de l'Etat parce que c'est interdit et que cela doit être dénoncé" (été 1933).
Ce récit m'a particulièrement frappée.
J'ai apprécié de trouver à l'occasion dans cette lecture quelques informations sur la vie quotidienne dans l'Allemagne nazie -pas assez à mon goût mais ce n'était pas le sujet. C'est un livre court et qui se lit facilement du fait des récits vivants constitués par les rêves.
Cette lecture est ma troisième et dernière participation aux Feuilles allemandes, mois thématique organisé par Eva, Patrice et Fabienne.
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Par Anne-yes le 25 Novembre 2021 à 16:00
Joachim Fest (1926-2006) est issu d'une famille de la bourgeoisie catholique et conservatrice allemande qui ne s'est pas compromise avec les nazis. Il a étudié l'histoire et a été journaliste, il a écrit plusieurs livres concernant la période nazie (wikipédia)
Le Führer. Ce second tome commence avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 et se termine à sa mort en 1945. Les événements présentés ici sont beaucoup plus connus que ceux de la première partie. J'en découvre cependant les dessous et c'est souvent pire que ce que je croyais savoir. Les droits et libertés des Allemands sont limités dès le 30 janvier 1933. Face aux agressions extérieures les démocraties (France, Grande Bretagne) ne réagissent pas avec la détermination qu'il aurait fallu -voire même ne réagissent pas: la réoccupation de la Ruhr débute un samedi car le gouvernement français ne prend pas de décisions le week-end. On croit rêver! L'auteur montre pourtant qu'à aucun moment l'armée allemande n'est matériellement prête à soutenir une guerre longue contre plusieurs adversaires. En laissant Hitler libre de mener sa tactique de la guerre éclair qui se concentre sur un adversaire à la fois on lui a permis de gagner des territoires et des ressources. L'attaque de l'URSS signe le début de la fin (ou la fin du commencement, comme a dit Churchill) mais en attendant, que d'horreurs, de massacres de masse et de victimes!
J'ai trouvé intéressante cette lecture qui m'a permis de rafraîchir et de compléter mes connaissances. Il n'y a pas grand chose sur la vie privée d'Hitler, j'aurais aimé en lire plus sur ce sujet. Joachim Fest dit qu'Hitler était très soucieux de l'image qu'il donnait, il avait une grande crainte du ridicule, il n'a jamais écrit une lettre à Eva Braun pour ne pas laisser de traces, le sujet de sa vie privée est donc difficile à traiter. Je me dis cependant que des sources ont du apparaître depuis la sortie de cet ouvrage. Je pense notamment aux souvenirs de Traudl Junge.
Avec cette lecture je participe aux Feuilles allemandes, mois thématique organisé par Eva, Patrice et Fabienne.
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Par Anne-yes le 22 Novembre 2021 à 09:13
Pour avoir cassé la figure de l'amant de sa femme -qui était par ailleurs son collègue- Loïc Portevin est maintenant en instance de divorce, sans emploi et astreint à un suivi psychologique. Alors qu'il profite de son temps libre (!) pour vider la maison de sa grand-mère, Héloïse, morte deux ans plus tôt, il découvre la mauvaise réputation de cette dernière auprès de certains vieux habitants du village: elle est la tondue et lui le fils de la bâtarde. Quand il tombe, au grenier, sur 50 ans de lettres adressées à Héloïse par quelqu'un qui signe J. Loïc décide de mener l'enquête sur le passé d'une grand-mère qu'il a peu connue et fréquentée.
C'est en même temps que Loïc qu'on découvre l'histoire d'Héloïse Portevin, 20 ans en 1942 lorsqu'un détachement allemand s'installe dans son village. Le roman alterne en effet un chapitre de l'histoire de Loïc et un de celle d'Héloïse, procédé qui pousse le lecteur à lire pour enfin percer le secret qu'on lui cache. Ici : Héloïse est-elle vraiment la fille à Boche qu'on prétend? Pour les chapitres qui se déroulent dans le temps présent, c'est Loïc le narrateur. C'est un personnage peu sympathique au début: de mauvaise foi, Parisien rebuté par la campagne; il me semble un peu caricatural mais son ton est caustique et souvent amusant. Les circonstances vont lui permettre d'évoluer positivement. Héloïse est une jeune femme forte qui prend sur elle, qui encaisse sans rien dire. Accusée à tort elle garde son secret et fait presque une fierté d'être calomniée par la communauté villageoise. Sa mère est de la même facture : en apparence soumise à son homme c'est en fait elle qui porte la ferme sur ses épaules.
Le message ici c'est que tondre des femmes, à la Libération, a été pour certains une occasion de se donner bonne conscience et de se placer du côté du manche. Je trouve cependant que les personnages sont un peu trop typés (femmes courageuses, hommes inconséquents) et j'aurai aimé une démonstration plus en finesse. Ceci dit c'est un roman qui se lit facilement et sans déplaisir.
L'avis de Sunalee.
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Par Anne-yes le 15 Novembre 2021 à 10:33
Ce recueil regroupe dix nouvelles, histoires bizarroïdes, étranges, parfois un peu inquiétantes avec des personnages propulsés soudain dans une réalité parallèle. Les nouvelles sont de longueur variable, certaines très courtes (3 pages), d'autres plus développées. L'intérêt aussi m'a paru inégal. Parfois je n'ai pas bien compris où l'autrice voulait en venir, voire même je n'ai pas compris la chute -s'il y en avait une. Celles que j'ai préféré font partie des plus longues.
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Par Anne-yes le 8 Novembre 2021 à 10:44
"Un pays est à l'image de ses animaux. De la protection qu'on leur accorde. Si les gens ont un comportement bestial envers les animaux, aucune démocratie ne pourra leur venir en aide. Pas plus qu'autre chose d'ailleurs."
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Par Anne-yes le 4 Novembre 2021 à 09:32
"La somme de misères et de mécontentements de l'époque aurait sans doute déclenché de toute façon des crises, mais sans la personne d'Hitler, on n'en serait jamais arrivé à ces excès et ces explosions dont nous allons être témoins"
Jeunesse et conquête du pouvoir
Ca faisait longtemps que je voulais lire une biographie d'Hitler. Un ami m'a prêté celle-ci en deux volumes de près de 500 pages chacun. C'est un ouvrage déjà ancien (1973) mais qui est une référence. Le contenu est dense et pas super bien traduit, il me semble, aussi la lecture ne coule pas toute seule et je l'ai lu par petits morceaux.
Cette première partie nous conduit de la petite enfance de Hitler à son arrivée à la chancellerie le 30 janvier 1933.
Ce que je retiens plus particulièrement : Il a vite compris l'importance de la propagande. Il applique les méthodes de la publicité américaine et copie ce qui fonctionne chez l'adversaire (les communistes = le drapeau rouge). Il s'appuie également sur son talent d'orateur. Face à une foule il entre dans une sorte d'état second qui lui permet d'en comprendre instinctivement les attentes et les désirs et de les incarner. Pour ses meetings il met en place un ordre liturgique immuable et il en tient souvent plusieurs d'affilée dans des sortes de marathons politiques.
Très tôt il s'emploie à être le chef unique de son parti, il se débarrasse de ceux qui discutent son autorité et ne garde que les cadres qui lui vouent une obéissance totale. Il se fait appeler Führer dès 1923. A partir de 1926 il n'y a plus de discussion sur le programme du parti: "Aussi stupide que puisse être un programme, la raison pour laquelle on y croit est la fermeté avec laquelle il est défendu". Enfin il se fige dans une posture de chef infaillible : "Je ne me trompe jamais. Chacun de mes mots est historique" (1930).
A travers son étude l'auteur cherche à comprendre s'il existait des conditions particulières en Allemagne qui ont permis au nazisme de survenir. Il montre que la République de Weimar a aussi été sapée de l'intérieur, que quand ses dirigeants ont pris des mesures contre le parti nazi elles ont été efficaces mais qu'ils ont manqué de constance et de volonté. A la lecture je remarque des points communs entre l'époque dont il est question et la nôtre, ce qui n'est pas pour me rassurer. Cependant il apparaît aussi que l'ascension d'Hitler n'était pas une fatalité et qu'à plusieurs reprises ont existé des occasions de l'enrayer. J'ai appris des choses en lisant cette première partie qui couvre une période qui n'est pas la plus connue de la vie d'Hitler.
Je participe aux Feuilles allemandes, mois thématique organisé par Eva, Patrice et Fabienne.
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