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    C'est l'automne et il commence à faire froid. Pour se donner du courage, quelques clichés, souvenirs de vacances en 2021 et 2022.

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Hôtel de l'Europe, Poitiers

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Aletti palace hôtel, Vichy

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Sunna guesthouse, Reykjavik (Islande)

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Casa Carpintera, Escalona (Espagne)

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Hôtel du Palais, Rochefort

     

    Par la fenêtre de ma chambre d'hôtel - 5

    Auberge Normande, Ronce les Bains


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  • Marc Paillet, La salamandre, 10-18 Au printemps 800 Erwin le Saxon est en mission d'inspection à Lyon où le roi Charles envisage de passer plus tard dans l'année en se rendant à Rome (Charlemagne y est couronné empereur à Noël 800). Alors qu'il enquête sur le meurtre d'un maréchal des écuries royales Erwin met au jour un complot d'envergure contre le roi. Il aura besoin de l'aide de ses assistants, Timothée le Grec, frère Antoine et Dorémus ainsi que de Lyonnais de bonne volonté pour déjouer les plans des perfides et des félons.

     

     

    Cette aventure d'Erwin est l'occasion de nous présenter la situation politique troublée en Europe à cette époque, notamment autour du pape Léon 3. La ville de Lyon apparaît comme une cité cosmopolite, centre de commerce à l'international, exercé par la communauté juive et des levantins, chrétiens d'orient installés là depuis plusieurs générations et appelés Syri. Les une et les autres sont facilement l'objet de médisances et de rumeurs. J'ai trouvé que les ramifications de l'enquête étaient un peu tortueuses mais j'aime bien l'ambiance de ces romans.

     


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  • Marc Paillet, Le poignard et le poison, 10-18A l'hiver 796 l'abbé saxon Erwin et le comte palatin Childebrand sont missionnés par le roi Charles pour aller enquêter à Autun. L'évêque Martin 2 s'est en effet plaint auprès de Charles des agissements du comte Thiouin. Peu après leur arrivée Erwin et Childebrand sont conviés à un banquet par le comte. Lors de cette soirée bien arrosée le vicomte Aldric fait un esclandre. Peu après il est retrouvé mort, empoisonné.

     

     

    L'enquête autour de cette mort est la première que mènent ensemble nos deux héros, missi dominici de Charlemagne. Childebrand est un rude guerrier. Parent de Charles il est convaincu de sa supériorité et a du mal au début à accepter la compagnie d'Erwin, intellectuel taciturne. Ce dernier recherche des éléments de preuve par l'enquête et préfère éviter les aveux sous la torture. Je constate cependant que c'est une justice de classe qui est menée là : le simple garde est condamné à mort, ses chefs, membres de l'aristocratie, privés de leurs biens ou condamné à finir ses jours dans un couvent. C'est une lecture que j'ai trouvée plaisante.

     


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  • Arnaldur Indridason, Dans l'ombre, Points Reykjavik, 1941. Un voyageur de commerce en apparence sans histoire est retrouvé assassiné d'une balle dans la tête. Cela ressemble à une exécution et une croix gammée a été tracée au sang sur le front de la victime. La balle provient d'une arme du modèle de celles utilisées par les soldats américains qui occupent l'Islande à cette époque aussi à Flovent, policier islandais chargé de l'enquête, les troupes d'occupation adjoignent-elles Thorson. Né au Canada, fils d'immigrés islandais, c'est un Islandais de l'ouest. L'enquête des deux hommes va les mener sur la trace de nazis islandais et leurs recherches pour isoler un soit-disant gène du crime.

     

     

    Ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman, c'est le contexte historique. Il y a eu un parti nazi en Islande qui a été interdit en 1940. Les nazis se sont intéressés aux Islandais dont ils pensaient qu'ils étaient de purs représentants d'une race nordique descendant des Vikings.

    Entre 1940 l'île est occupée par les troupes britanniques puis américaines. Les Islandais appellent cela la "situation". On dit d'une femme qui entretient une liaison avec un soldat étranger qu'elle est "dans la situation" et on parle "d'enfants de la situation" pour désigner le fruit de ces relations.

    J'apprécie aussi de retrouver, dans les descriptions de certains quartiers de Reykjavik, des lieux que j'ai vus lors de mon récent séjour en Islande. J'ai été moins convaincue par l'enquête policière que j'ai trouvée poussive. Cet ouvrage est le premier d'une trilogie mais il n'appelle pas de suite et c'est très bien car la lecture ne m'a pas donné envie de continuer.

     


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  • Anne-Marie Garat, Dans la main du diable, BabelAnne-Marie Garat est morte le 26 juillet 2022. Elle était née à Bordeaux en 1946 de parents ouvriers. Elle était passionnée par le cinéma et la photographie, deux arts dont il est question dans le roman que j'ai lu, encore à leurs débuts à l'époque dont il est question mais traités de façon fort intéressante.

     

     

     

    Anne-Marie Garat, Dans la main du diable, BabelDans la main du diable. Orpheline toute petite, Gabrielle Demachy a été élevée par sa tante Agota Kertész, une immigrée hongroise. Elle est tombée amoureuse de son cousin Endre. Nous sommes à Paris en 1913 et Endre n'a plus donné de nouvelles à ses proches depuis son départ en Asie comme ingénieur chimiste en 1908. Convoquées au ministère de la guerre Agota et Gabrielle apprennent la mort d'Endre en Birmanie cinq ans plus tôt. Après le choc de la nouvelle, Gabrielle veut comprendre ce qu'il est arrivé à celui qu'elle considère comme son fiancé. Sur les conseils de Michel Terrier, employé du ministère, elle se fait engager comme institutrice de Millie, quatre ans, dans la famille Bertin-Galay, industriels du biscuit. Le docteur Pierre Galay, père de Millie, aurait en effet croisé Endre en Birmanie et Gabrielle espère apprendre auprès de lui les circonstances de la mort de son cousin.

     

     

     

    C'est un véritable roman-feuilleton cette histoire, avec des rebondissements rocambolesques dont Anne-Marie Garat sème des indices ce qui fait que le lecteur a souvent un pas d'avance sur Gabrielle dans son enquête. Elle va devoir démasquer les mauvais coups d'un méchant particulièrement pervers qui me semble un proto fasciste.

    Ce que j'ai apprécié en plus de ces aventures c'est le cadre historique et social de l'année 1913-1914 : il est question de la guerre des Balkans (1912-1913), de la crise coloniale au Sahara et au Maroc, de la semaine rouge, semaine d'insurrection populaire en Italie en 1914. Avec en plus des clins d'oeil au lecteur qui sait lui que tout cela va déboucher sur la Première Guerre Mondiale. Son enquête amène Gabrielle à vivre dans l'intimité d'une famille de la grande bourgeoisie industrielle mais aussi à fréquenter un jeune anarchiste qui lui fait découvrir les quartiers populaires les plus misérables.

    Tout ceci est de plus fort bien écrit, l'analyse des motivations et des sentiments des personnages est approfondie et pertinente.

    Enfin il y a des personnages très sympathiques et au destin desquels je me suis attachée, notamment des femmes fortes, indépendantes ou en recherche de liberté. Je pense à Gabrielle mais aussi à sa grande amie Dora, à Mme Mathilde, la patronne à poigne de la biscuiterie Bertin-Galay mais aussi à Sophie, épouse bafouée qui s'émancipe de façon plutôt réjouissante.

     

     

     

    Pour toutes ces raisons c'est un roman que j'ai extrêmement apprécié, premier tome d'une trilogie dont je lirai sans doute la suite mais pas tout de suite car ce premier épisode compte 1288 pages et les deux suivants chacun près de 1000. Cette lecture est donc ma seconde participation au défi pavé de l'été de Brize.

     

    Anne-Marie Garat, Dans la main du diable, Babel

     


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  • Paul Auster, Mr Vertigo, Actes SudA Saint Louis en 1927, Walter Raleigh est un orphelin de 9 ans, gamin déluré recueilli par un oncle qui le maltraite, quand il fait la connaissance d'un personnage mystérieux qui le convainc de le suivre en lui promettant de lui apprendre à voler. Auprès de son maître Yehudi Walt va découvrir l'amitié et l'importance des amis.

     

     

    C'est un roman d'apprentissage que nous avons là et un apprentissage bien douloureux au départ. Le narrateur est Walt écrivant ses souvenirs au soir d'une vie riche en péripéties. Car non seulement notre héros va apprendre à voler et se donner en spectacle mais son histoire suit celle des Etats-Unis du milieu des années 1920 à la fin du 20° siècle. Il est donc question de la crise économique, des crimes du Ku Klux Klan, de la prohibition et des gangs de Chicago. Il est aussi beaucoup question de base ball car Walt est un fan des Cardinals de Saint Louis. J'ai apprécié ces aspects historiques et culturels. C'est un livre que j'ai lu plutôt facilement. Paul Auster fait preuve d'une grande imagination. Cela fait longtemps que je n'avais pas lu cet auteur que j'ai beaucoup apprécié à une époque et il m'a semblé que Mr Vertigo n'était pas aussi excellent que les souvenirs que j'avais d'autres oeuvres de lui. Je me demande si c'est en effet le cas ou si ce sont mes goûts qui ont changé.

     

     

    En ce 15 septembre La bouche à oreilles organise une lecture commune de Moon Palace en souvenir de Goran. Moon Palace faisait partie du top 100 de Goran. L'ayant déjà lu j'ai choisi un autre livre de Paul Auster. En relisant mon compte rendu de Moon Palace je constate qu'on retrouve les mêmes thématiques dans les deux romans.

     

     

     

     


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  • Claire Keegan, Ce genre de petites choses, Sabine WespieserBill Furlong, 38 ans, est né de père inconnu dans un pays où la chose était particulièrement mal acceptée, l'Irlande. Il a cependant eu une enfance relativement protégée car la femme chez qui sa mère travaillait comme domestique, Mrs Wilson, a veillé sur eux. Aujourd'hui Bill est patron d'une petite entreprise, marié et père de cinq filles qui font sa fierté. Malgré tout Bill n'est pas entièrement satisfait d'une vie un peu trop routinière. Il y manque une petite étincelle qui lui donnerait du sens. Il va "découvrir" ce que tout le monde à New Ross sait sans le dire : les religieuses du Bon Pasteur exploitent et maltraitent les filles enceintes hors mariage qui leur sont confiées. Nous sommes peu avant Noël 1985 et je dirais que ce court roman est un conte de Noël.

     

     

    Autour des violences commises par l'Eglise catholique contre ces jeunes femmes et leurs bébés, Claire Keegan nous fait suivre les interrogations et le cheminement d'un homme bon. Elle montre aussi le poids de la religion dans cette région et la puissance de l'Eglise catholique qui fait taire toute critique par son fonctionnement mafieux : si Bill s'oppose aux soeurs, où scolarisera-t-il ses filles à l'avenir ? "Ils appartiennent à des ordres différents (...) mais croyez-moi, tous sont de mèche. Vous ne pouvez pas vous dresser contre les unes sans compromettre vos chances avec les autres".

    C'est un roman très court -une centaine de pages-, vite lu, sans déplaisir, mais qui sera sans doute vite oublié aussi.

     


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  • Vincent Message, Les années sans soleil, Seuil Le narrateur, Elias Torres, est un écrivain peu connu travaillant à temps partiel dans une librairie. Il vit à Toulouse avec Camille et ils ont deux enfants, Maud, 17 ans et Diego, 2 ans. Dans ce roman Vincent Message raconte les conséquences de la crise sanitaire de 2020 pour son personnage et sa famille. Les mots confinement ou covid 19 ne sont jamais employés mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

     

     

    Il est question de la difficulté à rester enfermé dans un appartement urbain, des relations parfois conflictuelles avec une adolescente privée de voir ses amis. Alors Elias s'évade. Il s'aménage un coin à la cave et se lance dans des recherches sur Les années sans soleil quand, en 535-536, le soleil a cessé de briller pendant 18 mois, entraînant famines et épidémies.

     

     

    La quatrième de couverture m'avait amenée à imaginer que j'allais trouver un point historique sur cette période. Assez peu en fait. Il s'agit plutôt pour l'auteur, à travers le personnage d'Elias et celui de Maud, adolescente en colère, de nous faire part de ses inquiétudes à propos de l'époque contemporaine : la crise écologique ("les alertes des scientifiques feraient toujours moins parler que la façon dont se fringuent les femmes") et la répression policière ("je ne suis pas spécialiste du maintien de l'ordre, j'avoue, je laisse volontiers ça à d'autres, et il y avait peut-être des trucs qui m'échappaient, mais les mecs qui intervenaient me paraissaient être de vrais branques, suivant une sorte de manuel pour être sûrs que toutes les personnes présentes détestent la police pour le restant de leurs jours").

     

     

    Me situant, semble-t-il, du même côté politique que Vincent Message et partageant plus ou moins ces mêmes inquiétudes j'ai apprécié ce roman dont j'ai trouvé la lecture plaisante. Ce qui a joué aussi c'est le fait qu'il se déroule à Toulouse, ville où j'ai fait mes études et que j'aime. Je ne crois pas cependant qu'il me laissera un souvenir impérissable.

     

    Vincent Message, Les années sans soleil, Seuil

     

    L'avis de Keisha.

     

    Pour la ville de Toulouse, pour les descriptions des quartiers du centre et de la vie qu'on y mène, je pense que ce roman peut participer au défi organisé par Ingannmic et Athalie : "Lectures sur le thème des villes".

    Vincent Message, Les années sans soleil, Seuil

     

     


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  • Marc Paillet, Le sabre du calife, 10-18En 802-803, sur ordre de Charlemagne, Erwin le Saxon et le comte Childebrand voyagent vers Bagdad afin d'y rencontrer le calife Haroun-al-Rachid. Il s'agit de jauger si celui-ci pourrait faire un allié intéressant contre l'empire byzantin où le pouvoir de l'impératrice Irène est de plus en plus menacé. A Palmyre cependant la caravane des ambassadeurs est attaquée et un précieux sabre, destiné à être offert en présent au calife, dérobé. Il semble que ce forfait ne soit pas le fait de simples pilleurs du désert, d'autant plus que les luttes pour le pouvoir sont intenses à Bagdad, comme le découvrent nos héros au terme de leur voyage.

     

     

    Ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman ce sont les descriptions de Bagdad, de ses palais et de leurs jardins. Comme moi les Francs sont émerveillés par ce qu'ils découvrent, si différent de ce à quoi ils ont l'habitude chez eux. Ils sont particulièrement frappés par la taille et la population nombreuse de Bagdad -près de deux millions d'habitants- mais finissent par s'y habituer puisque, à leur retour à Marseille "ils regardèrent ce qu'ils avaient sous les yeux avec accablement: quoi, ce bourg et son port étriqué, était-ce là ce qui passait pour une cité particulièrement importante, active et opulente, et qui, d'ailleurs, leur avait semblé telle à leur départ pour l'Orient".

    Ce tome a été écrit après Le gué du diable mais se déroule en fait avant. Je n'ai aucun souvenir de ma première lecture qui remonte à plus de 20 ans.

     


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  • Annick le Floc'hmoan, Ces extravagantes soeurs Mitford, J'ai lu Une famille dans la tourmente de l'histoire. Les Mitford sont une famille de la noblesse britannique, le père siégeait à la chambre des lords. La fratrie Mitford comptait sept enfants dont six filles.

    Nancy (1904-1973) fréquente de riches mondains dont elle se fait la chroniqueuse dans ses romans. Elle est une écrivaine à succès de son époque, je me demande si elle est encore lisible aujourd'hui. Elle aime les potins. Avec l'âge son ton caustique tourne à la méchanceté et elle devient franchement réactionnaire.

    Diana (1910-2003) a épousé Oswald Mosley, fondateur du parti fasciste britannique, interdit en 1940. Diana est une admiratrice d'Hitler, admiration qu'elle n'a jamais reniée.
    Unity (1914-1948), quant à elle, est plus qu'une admiratrice: une groopie inconditionnelle d'Hitler. A partir de 1933 elle fait des séjours réguliers en Allemagne où elle devient une proche d'Hitler qu'elle fréquente assidument au point que certains ont pensé qu'elle était sa maîtresse -il semble que non.

    Diana et Unity sont toutes deux des antisémites virulentes. Elles ont de qui tenir, leurs parents et leur frère Tom étaient aussi des sympathisants nazis. Sur la tombe de Unity sa mère a fait inscrire: "Ne dites pas que la lutte n'a servi à rien".

     

     

    C'est peu de dire que ces gens ne me sont pas sympathiques. Ils sont cependant intéressants car représentatifs d'une classe sociale qui a commencé à perdre ses privilèges après la première guerre mondiale, qui se sent menacée et qui espère qu'un régime autoritaire pourrait lui rendre sa position. Je n'ai aucune compassion pour leurs problèmes de pauvres riches toujours à court d'argent: "Le manoir, avec ses larges baies vitrées et son parc immense, coûte si cher à entretenir qu'elle [Diana] doit donner son congé à sa femme de chambre pour pouvoir garder plusieurs jardiniers".

    Pamela (1907-1994) et Deborah (1920-2014) sont les deux soeurs qui font le moins parler d'elles. Elles ont fait de riches mariages.

     

     

    Jessica (1917-1996) est la seule qui m'est sympathique. Elle a émigré aux Etats-Unis, épousé un Américain (juif !), pris la nationalité américaine et adhéré au parti communiste -qu'elle quitte en 1957. Elle lutte pour les droits des Noirs puis contre la guerre du Vietnam. Elle devient journaliste d'investigation et dénonce dans ses livres les profits exorbitants des entreprises funéraires ou des cliniques d'esthétique, le système carcéral américain, la médicalisation des accouchements.

     

     

    Si je trouve qu'Annick le Floc'hmoan est parfois un peu indulgente avec ses personnages, il me semble cependant qu'elle en a bien compris les motivations et les contradictions. Je ne dirais pas néanmoins que les soeurs Mitford étaient extravagantes. D'abord je ne crois pas qu'être une nazie ce soit de l'extravagance, surtout quand on accepte, en connaissance de cause, d'être logée dans un appartement spolié à des Juifs. Il y a enfin chez certains des membres de cette famille un sentiment de leur supériorité qui les incite à des comportements provoquant. Ca marche sur moi. Je suis régulièrement choquée par des attitudes qui me pousseraient plutôt à les qualifier de parasites. L'intérêt majeur de cet ouvrage réside pour moi dans la description d'une période où l'aristocratie britannique a petit à petit perdu ses privilèges liés à la naissance. L'exemple de la famille Mitford montre que ce n'est pas la fin de tout. Il reste les privilèges des relations et de l'argent qui permettent de surmonter beaucoup de choses.

    De façon plus ponctuelle j'ai apprécié aussi ce que j'ai lu sur l'entourage d'Hitler ou sur le combat pour les droits des Noirs aux Etats-Unis. Si c'est un ouvrage dont la lecture m'a un peu agacée au début j'ai été de plus en plus accrochée à mesure que j'avançais.

     


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