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    Peter May, L'éventreur de Pékin, Babel noirUn tueur en série sévit à Pékin. Il a déjà égorgé et éventré quatre femmes lorsque la police comprend qu'il copie les crimes de Jack l'éventreur. Les blessures, la disposition des organes prélevés sur la victime et arrangés autour du cadavre sont exactement les mêmes. L'inspecteur Li Yan est chargé de l'enquête mais quand il commence à s'approcher de la solution ses proches sont menacés par un adversaire prêt à tout et qui a le bras long.

     

    Avec ce sixième roman j'en ai terminé, semble-t-il, avec la série chinoise de Peter May. Maggie me demandait récemment si ça n'était pas lassant de tout lire ainsi à la suite. Non mais je n'ai pas pu passer à côté de certains procédés de l'auteur : un de nos héros est séduit par un autre personnage, celui-ci est destiné à mourir. Quant aux coupables ils ne tombent que très rarement entre les mains de la justice. Ils sont tués à la fin, par un complice ou par la police.

     


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    Peter May, Cadavres chinois à Houston, Babel noir98 clandestins chinois morts asphyxiés dans un camion frigorifique au Texas. La légiste en chef du comté de Harris, Margaret Campbell est chargée de l'autopsie. Une même trace de piqûre sur chacun des cadavres amène son équipe à découvrir qu'on avait inoculé à ces candidats à l'immigration le virus de la grippe espagnole. Agent de liaison à l'ambassade de Chine à Washington, Li Yan est chargé de montrer la bonne volonté de son gouvernement à lutter contre les filières de passage clandestin. Dans cet épisode nos héros vont donc s'affronter sur le territoire de Margaret. Quant à moi j'ai plaisir à retrouver ce duo aux relations houleuses.


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    Peter May, Le quatrième sacrifice, Babel noirAprès avoir lu les épisodes untrois et cinq de la série chinoise de Peter May, je viens de mettre la main sur les deux, quatre et six. Nul doute qu'ils vont constituer mes prochaines lectures.

     

    A Pékin, quatre hommes, tous âgés de 51 ans, sont successivement décapités au sabre. Ils avaient été préalablement drogués et on leur avait accroché autour du cou un panneau portant un sobriquet écrit à l'envers et barré. Le quatrième était de nationalité américaine aussi la légiste Margaret Campbell est-elle recrutée pour jouer le rôle de l'oeil de Washington auprès de la police chinoise. Et qui est en charge de l'enquête ? C'est Li Yan qu'elle n'a pas revu depuis la fin de leur précédente aventure. Mon mari qui lit la série derrière moi me dit que les relations de nos deux héros sont du genre "harlequinesque". Ce n'est pas faux. Cela ne me déplaît pas.

     

    Dans cet épisode Peter May nous fait visiter le site de la tombe de l'empereur Qin Shi Huang et son armée de terre cuite. Cela apparaît comme grandiose et cela m'a donné envie d'y aller (je ne suis pas sûre du tout que j'en aurai un jour l'occasion).

     

    Peter May, Le quatrième sacrifice, Babel noir

    L'autre sujet c'est la révolution culturelle et ses violences d'où partent les racines des crimes. Précédemment l'auteur nous a déjà montré que cette période traumatisante, pas si ancienne (1966-1976), avait marqué tous ceux qui l'ont traversée. Récemment, en croisant un groupe de touristes chinois âgés de 50 ans et plus je me faisais la réflexion que leur pays avait énormément changé en peu de temps. Qui aurait pu imaginer il y a 30 ans que ces gens auraient un jour l'occasion de voyager en Europe ? Peter May montre aussi l'ampleur de ces bouleversements.

     

    Peter May, Le quatrième sacrifice, Babel noir

    L'avis de Lounima, celui de Un coin de blog.

     


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    Divorcée depuis deux ans Rachel ne s'est toujours pas remise de la séparation. Elle a été plaquée par Tom, son mari, pour Anna qui vit maintenant dans son ancienne maison et qui, elle, a été capable d'avoir un enfant. Rachel a cherché refuge dans l'alcool. Tous les jours, à la même heure, Rachel prend le train entre sa banlieue et le centre de Londres. Sur sa route le train fait un arrête et Rachel observe les habitants d'une maison au bord de la voie. Elle leur a donné des prénoms, Jason et Jess, des professions et elle imagine leur vie de couple idéal, comme pouvait l'être le sien avant la rupture. Un jour, pourtant, Rachel voit Jess embrasser un homme qui n'est pas Jason. Quelques jours plus tard Rachel découvre la photo de Jess -en fait Megan- aux informations. Cette femme a disparu.

     

    J'ai trouvé très plaisant et bien construit ce roman policier. Rachel mène l'enquête de façon très désordonnée tout en se débattant avec son alcoolisme. Trop souvent ce qui, sous l'emprise de la boisson, paraissait être une bonne idée s'avère avoir des conséquences moins heureuses que prévues -mais pas toujours. Malgré tout les choses avancent même si c'est de façon chaotique et lui permettent aussi d'avoir un autre regard sur son couple défunt.

     

    La description de l'addiction alcoolique me paraît convaincante. Paula Hawkins montre comment, une fois qu'elle a commencé à boire, Rachel ne peut plus s'arrêter. Ce qu'elle est capable de faire c'est de différer le début. Alors elle peut tenir une journée en imaginant le plaisir que lui procurera la première gorgée d'alcool.

     

    La narration alterne les voix de Rachel, de Megan et de Anna que Rachel poursuit de sa colère. Ces points de vue différents sur les mêmes événements permettent au lecteur de déconstruire les fantasmes de Rachel. Même si son personnage n'est pas très glorieux j'ai sympathisé avec elle et j'ai souhaité que sa situation s'améliore.

    L'avis de Léa.

     

     

     


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    Camilla Läckberg, La sirène, Actes sudRien de tel qu'un roman policier facile à lire et qui ne prend pas la tête quand on est fatiguée et qu'on a besoin de se changer les idées. J'ai donc sauté sur La sirène quand j'ai vu qu'il était disponible à ma bibliothèque. Ca fait un moment déjà que j'avais lu le précédent épisode de cette série.

     

    Encore une femme enceinte qui mène l'enquête mais pour l'encombrement, avantage à Erica, enceinte de jumeaux, sur Margaret.

    Magnus Kjellner a disparu depuis trois mois quand on retrouve enfin son corps. Au même moment la police découvre que Christian Thydell, ami de la victime, bibliothécaire à Fjällbacka et qui vient de publier un livre, reçoit des lettres anonymes de menaces haineuses. Puis deux autres amis de Christian et Magnus sont concernés. Il semble qu'il faille chercher l'explication dans le passé des quatre hommes. Pourtant, si trois d'entre eux se connaissent depuis le lycée, Christian est un nouveau venu dans la petite ville. Et Erica sent qu'ils ne disent pas la vérité quand ils prétendent ne rien comprendre à ces attaques.

     

    Voilà une enquête dont j'avais deviné le dénouement avant la fin. Ce que je retrouve avec plaisir chez Camilla Läckberg ce sont tous les personnages secondaires et parfois très secondaires dont des tranches de vie nous sont présentées. Ainsi du promeneur qui découvre le corps de Magnus. Il ne fait qu'une brève apparition mais on apprend quels sont ses soucis et ses joies. Je trouve cela sympathique.


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    Peter May, Jeux mortels à Pékin, Babel noirAlors que les jeux olympiques de Pékin approchent un haltérophile meurt dans les bras de sa maîtresse. Simultanément un nageur est retrouvé pendu au plongeoir de la piscine où il allait s'entraîner. Ces morts concomitantes mettent la puce à l'oreille de l'inspecteur Li Yan d'autant plus que peu auparavant trois coureurs de relai sont morts dans un accident de voiture et un cycliste s'est noyé. Tous ces sportifs de haut niveau faisaient partie des meilleurs de leur discipline et avaient vu leurs performances progresser de façon importante depuis peu.

     

    Li Yan charge charge sa compagne, la légiste Margaret Campbell, du volet scientifique de l'enquête. Maintenant installée depuis plusieurs années à Pékin -Jeux mortels à Pékin est le cinquième épisode de cette "série chinoise"- Margaret est enceinte jusqu'aux yeux. Elle doit épouser prochainement Li Yan et elle attend avec anxiété la cérémonie à laquelle sont conviés sa mère à elle et son père à lui. Que donnera la rencontre de parents dont les relations avec leur enfant respectif sont conflictuelles et qui sont tous deux peu enchantés de le voir épouser un-e étranger-e ?

     

    C'est avec plaisir que je retrouve le couple parfois explosif formé par Margaret et Li Yan et avec encore une enquête qui explore les dérives de la science contemporaine, cette fois dans le domaine du dopage.


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    Edith Wharton, Chez les heureux du monde, Le livre de poche"Percy Gryce l'avait assommée tout l'après-midi -rien que d'y songer semblait réveiller un écho de sa voix monotone-, et pourtant elle ne pouvait l'ignorer le lendemain, il lui fallait poursuivre son succès, se soumettre à plus d'ennui encore, être prête à de nouvelles complaisances, à de nouvelles souplesses, et tout cela dans l'unique espoir que finalement il se déciderait peut-être à lui faire l'honneur de l'assommer à vie."

     

    Lily Bart est une jeune américaine de bonne famille mais sans argent. Nous sommes au début du 20° siècle (le roman a été écrit en 1905), elle a 20 ans et il est donc urgent qu'elle fasse un beau mariage. Pour cela Lily sait qu'elle peut compter sur son charme et sa beauté:

    "L'endroit était charmant, et Lily n'était pas insensible à son charme, ni au fait que sa propre présence le rehaussait encore ; mais elle n'était accoutumée à goûter les joies de la solitude qu'en société, et cette combinaison d'une belle jeune fille et d'un site romanesque lui semblait trop parfaite pour être ainsi gaspillée. Personne toutefois n'apparaissait pour profiter de la circonstance, et, après une demi-heure d'attente stérile, elle se leva et continua d'errer."

     

    Seulement voilà, malgré sa soif de vivre dans l'opulence, il y a chez Lily un fond de morale qui, à plusieurs reprises, alors qu'elle était prête à toucher au but, l'a amenée à saboter ses efforts et a fait capoter une demande en mariage qui semblait pourtant acquise.

     

    Je découvre une société oisive qui, entre la saison en ville et les vacances à la campagne, me fait beaucoup penser à l'aristocratie britannique de la même époque. Sauf qu'ici les femmes fument et qu'il y a des divorcé-e-s. Les plus riches sont prêts à inviter Lily chez eux voire à lui payer un séjour en Europe pour profiter de sa bonne compagnie. On attend cependant qu'elle rende quelques services en échange : faire des travaux de secrétariat ou servir d'alibi à l'amie adultère.

     

    A mesure que le temps passe et qu'elle se lie d'amitié avec Lawrence Selden, un avocat qui évolue dans ces mêmes cercles mais sans en être dépendant, Lily a de plus en plus de mal à concilier ses aspirations contradictoires. Elle ne peut pas envisager de vivre pauvrement, c'est-à-dire sans acheter fréquemment de nouvelles robes et de nouveaux bijoux mais elle prend conscience que ces distractions ne peuvent pas donner de sens profond à sa vie. Faute d'arriver à trancher sa situation devient très inconfortable et nous mène à une fin pathétique qui m'a fait venir des larmes aux yeux.

     

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Edith Wharton dresse un portrait critique de cette haute société new-yorkaise dont elle était elle-même issue. A l'occasion, quand Lily découvre la vraie pauvreté, elle nous montre aussi les dures conditions de vie des gens du peuple. Néanmoins je relève l'expression de préjugés antisémites qui me hérissent :

    "Il tenait de sa race l'art d'apprécier exactement les valeurs, et le fait d'être vu arpentant le quai bondé, à cette heure de l'après-midi, en compagnie de miss Lily Bart lui représentait, pour parler sa langue, de l'argent comptant." Et pourtant le personnage décrit ici, juif et nouveau riche, apparait finalement comme un brave homme.

    A côté de ça la condescendance masculine prêterait presque à rire : "Mon droit d'agir comme je le fais est tout simplement le droit universellement reconnu qu'a un homme d'éclairer une femme quand il la voit inconsciemment placée dans une position fausse."

     

    L'avis d'Aaliz.


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    Donna Tartt, Le maître des illusions, PocketRichard, le narrateur, a grandi dans un coin perdu de Californie entre des parents peu aimants. Après le lycée il arrive à échapper à son environnement en obtenant une bourse pour l'université de Hampden dans le Vermont. Là il se sent privilégié de pouvoir intégrer un groupe de cinq étudiants en grec, seuls élèves du professeur Julian et qui font bande à part sur le campus. Comment et pourquoi cette petite bande de happy few va-t-elle être amenée à assassiner l'un de ses membres, ce que l'on apprend dès le prologue ? Quelles seront les conséquences du meurtre pour ces jeunes gens ? On finira par le savoir, si on n'est pas pressé parce que, mon dieu, comme ce roman se traîne !

     

    A la sortie du Chardonneret j'ai lu beaucoup d'éloges de Donna Tartt et je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cette auteure. Mais je suis un peu déçue. C'est bien écrit cependant et il y a une bonne analyse psychologique. Le professeur Julian est tenté par le rôle de maître à penser. Il impose à ses étudiants de n'avoir que lui comme professeur, il apprécie manifestement l'admiration que ceux-ci lui portent sans prendre conscience que leur fonctionnement fermé impose une atmosphère parfois étouffante.

     

    Bon, je fais ma mère la pudeur pour terminer : j'ai de la peine à me sentir concernée par ce que vivent ces enfants gâtés qui passent plus de temps à fumer, boire et se droguer qu'à leurs études.


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    Leonardo Padura, L'homme qui aimait les chiens, MétailiéAprès avoir lu Viva j'avais envie d'en savoir plus sur la vie et le personnage de Trotski. Je me suis donc tournée vers L'homme qui aimait les chiens au sujet duquel j'avais aperçu des critiques positives. Et je ne le regrette pas. C'est un excellent ouvrage qui restera à coup sûr parmi mes préférés de l'année.

     

    Dans ce roman Leonardo Padura entrecroise les destins de trois personnages.

    Léon Trotski donc, depuis le moment où il est expulsé d'URSS vers la Turquie jusqu'à son assassinat au Mexique en 1940. Poursuivi par la haine implacable de Staline qui s'en prend à tous ses proches, famille et amis, où qu'ils soient sur la planète, le Vieux continue de se battre pour sa vision de la Révolution. Il apparaît ici comme un observateur très lucide de la vie politique de son temps.

     

    Ramon Mercader, l'assassin de Trotski, est un Catalan que nous suivons à partir de son engagement comme combattant dans les rangs communistes lors de la guerre civile espagnole. Padura essaie de comprendre comment ce personnage a accepté d'être formaté pour servir Staline. Il nous fait ressentir de la compassion pour quelqu'un qui a changé plusieurs fois d'identité, qui s'est effacé devant une mission considérée comme sacrée.

    "En faisant ses adieux à Luis, Ramon eut un mauvais pressentiment. Avant qu'il ne monte dans la voiture, il le serra dans ses bras en lui demandant de ne jamais oublier qu'il était son frère, et que tout ce qu'il avait fait et ferait à l'avenir était pour que des jeunes tels que lui puissent connaître le paradis d'un monde sans exploiteurs ni exploités, un monde de justice et de prospérité : un monde sans haine et sans peur."

     

    Enfin il y a Ivan Cardenas Maturell, un Cubain aspirant écrivain mais qui survit grâce à un petit commerce de vétérinaire. En 1977 Ivan fait la connaissance d'un homme qui dit s'appeler Jaime Lopez. C'est L'homme qui aimait les chiens ainsi que le surnomme Ivan, du nom d'une nouvelle de Chandler qu'il était en train de lire au moment de leur rencontre et car Lopez était accompagné de deux lévriers russes, des barzoïs. Lopez raconte à Ivan l'histoire de son "ami" Ramon Mercader. Avec Ivan on découvre la vie à Cuba. La peur de la répression qui amène Ivan à renoncer à ses ambitions littéraires, la chape de plomb puritaine qui pousse le frère d'Ivan, homosexuel, à tenter de quitter l'île, les pénuries et la disette des années 1990 qui provoquent la mort de la femme d'Ivan, les rêves brisés. Ceux qui pensent que le régime cubain est exemplaire (j'en connais) devraient bien lire L'homme qui aimait les chiens.

     

    Parce qu'au fond, le sujet de ce livre c'est l'échec de l'utopie communiste et comment une idée généreuse a été pervertie au point de justifier les crimes les plus abjects. Ainsi à propos des procès de Moscou :

    "Dans une des nombreuses lettres à Staline, écrites dans les cachots de la Loubianka, que le Fossoyeur se chargeait de faire circuler dans certaines sphères, Boukharine en était arrivé à lui dire qu'il n'éprouvait pour lui, pour le Parti et pour la cause qu'un amour grandiose et infini, et qu'il lui faisait ses adieux en l'embrassant en pensée... Lev Davidovitch pouvait imaginer la satisfaction de Staline en recevant de tels messages qui faisaient de lui un des rares bourreaux de l'histoire à recevoir des marques de vénération de ses victimes, alors même qu'il les envoyait à la mort..."

    Ou, comme l'écrit une correspondante de Trotski : "C'est terrible de s'apercevoir qu'un système né pour sauver la dignité humaine a utilisé la récompense, la flatterie, l'incitation à la délation, en s'appuyant sur tout ce que l'humanité a de plus vil."

    Ce thème je l'avais déjà trouvé dans Le météorologue mais, si je puis me permettre, Padura est -au moins- une pointure au-dessus de Rolin.

     

    Car j'ai lu là un ouvrage excellemment maîtrisé à tous points de vue. La lecture est dense et passionnante.

    Maintenant je vais voir si je peux me procurer autre chose de l'auteur. Il faudrait aussi que je lise sur la guerre d'Espagne.

    L'avis de Sentinelle, celui de Keisha.

     

     


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    Arnaldur Indridason, Le duel, MétailiéReykjavik, 1972. Ragnar, un jeune homme de 17 ans, est retrouvé poignardé dans une salle de cinéma à l'issue de la séance de 17 heures. Rapidement la police découvre que Ragnar, grand amateur de cinéma, enregistrait les bandes-son des films qu'il voyait sur le magnétophone à cassettes offert par ses parents. Or ledit magnétophone n'a pas été retrouvé. Ragnar aurait-il enregistré quelque chose qu'il n'aurait pas du ? Il faut dire que se déroule en même temps à Reykjavik la finale du championnat du monde d'échecs qui oppose un Américain et un Soviétique. La capitale islandaise grouille donc de touristes venus assister au match et dont un certain nombre sont des espions car nous sommes en pleine guerre froide.

     

    Dans ce roman Arnaldur Indridason met en scène Marion Briem, présenté dans la série des enquêtes d'Erlendur comme son mentor. Erlendur n'apparaît qu'à la dernière page, au moment où il fait son entrée dans la police et dans le bureau de Marion.

     

    L'enquête se déroule sur un rythme tranquille, je dirais même un peu lent. En parallèle Marion Briem, personnage assez solitaire et mystérieux (on ne saura pas si c'est un homme ou une femme), se remémore des épisodes de son enfance douloureuse. Le cadre est celui d'un petit pays peu peuplé dont la capitale semble être la seule vraie ville. Je ne suis pas vraiment convaincue par le dénouement (la façon dont le coupable est puni) mais l'ensemble n'est pas désagréable à lire.

     

    L'avis de Richard.


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